Et pendant ce temps Kadhafi fait joujou dans les sables sous la mitraille occidentale, plus ou moins efficace. Il résiste bien et l’hypothèse que la guerre aérienne occidentale ne suffise pas à sortir l’allumé des Syrtes est sérieusement envisagée. Voici qui n’est guère brillant. A Abidjan comme à Tripoli, qu’on le veuille ou non, une bonne partie de la population soutient (ou a soutenu) le dictateur que d’Occident, drapé de sa vertu de démocratie, s’efforce de sortir.