Sans avoir admis officiellement sa défaite en téléphonant à son concurrent élu pour le féliciter, le toujours président républicain des Etats-Unis d’Amérique « liquide son stock » avant fermeture ! Il est en train de gracier à tours de bras tous ses proches, politiquement et familialement, qui ont été condamnés pour différentes affaires durant son mandat, voire même avant. On voit notamment graciés un grand nombre de condamnés de l’affaire des implications russes dans la campagne présidentielle de 2016. On met ainsi à l’abri les copains et les coquins qui seront toujours redevables de quelque chose envers leur bienfaiteur qui n’a sans doute pas dit son dernier mot.
Par ailleurs, le président en exercice accélère les exécutions de prisonniers fédéraux et continue à licencier ses ministres sur Twitter. Après le ministre de la défense, débarqué début novembre, c’est tour de son collègue de la justice d’être renvoyé dans ses pénates avec un bonnet d’âne, semble-t-il pour avoir entériné le fait qu’il n’y a pas eu de fraudes électorales dans le processus qui a conduit à la victoire du camp démocrate.
Le mandat Trump se termine comme il avait commencé, celui d’un président mufle, désordonné, égocentrique et provocateur, qui a gouverné son pays comme le Café du Commerce. Il n’a pas fait que de mauvaises choses et a notamment respecté une partie des objectifs fixés par ses électeurs « red neck » mais la manière avec laquelle il les a réalisées fut pour le moins hétérodoxe… Après tout c’est ce que voulaient ses soutiens qui continuent à l’en remercier. Il fut un temps où les dirigeants de grandes nations démocratiques cherchaient à tirer leurs populations vers le haut mais cette méthode a été en partie désavouée par les « masses populaires » et le retour à la réalité est sévère, aux Etats-Unis comme ailleurs.
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