Le président Sarkozy a fait un malaise hier et passé la nuit à l’hôpital. Cela n’a pas l’air d’être bien grave, il est sorti du Val de Grâce ce matin, mais en fait personne n’est bien sûr de connaître la vérité. La Nation s’est faite enfumée pendant quinze ans avec le cancer de Mitterrand, alors pourquoi pas un nouveau mensonge d’Etat avec Sarko, il en est capable. Après tout il continue d’affirmer que les impôts n’augmenteront pas, alors pourquoi ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes et un cancer du foie pour un malaise vagal ?
Le plus croquignolet dans l’histoire est de voir la presse s’agiter à tout va car elle ne sait rien et a du mal à l’admettre. Malgré tous ses reporters en planque à l’Elysée ou à Versailles, ses interviews de médecins non informés, les analyses de ses sondeurs mondains, personne ne sait plus que ce qui figure sans les communiqués officiels, et cela énerve. Pour un journaliste dire : « nous ne savons rien et passons donc au sujet suivant » est aussi difficile à imaginer que Fabius votant pour un traité européen ou Frédéric Lefèbre le porte-parole de l’UMP aux-cheveux-longs-et-gras se faisant une coupe au bol. C’est tout simplement impossible ! Par contre la capacité à occuper l’antenne pour ne rien dire sinon répéter que l’on ne sait rien relève d’un exploit hors du commun.