L’ex-président Chirac est renvoyé devant un tribunal correctionnel pour « abus de confiance » et « détournement de fonds publics » dans le cadre de l’affaire dite des emplois fictifs de la Mairie de Paris. Il sera accompagné de neuf autres comparses dont deux de ses anciens directeurs de cabinet et quelques bénéficiaires supposés des emplois fictifs, dont Marc Blondel, syndicaliste trotskiste et ravageur, ex-chef à bretelles et gros cigares de Force Ouvrière (dont le chauffeur était payé par la Mairie), l’ex-député Jean de Gaulle, petit-fils de Mon Général, et d’autres.
Que Chirac soit populaire ou non et signe ses mémoires dans les supermarchés ne change rien à l’affaire. Que la Justice passe comme elle passée sur Juppé-le-raide qui semble digérer doucement le passe-lacet qu’il a dû avaler à l’époque de sa condamnation infamante, ou comme elle s’annonce sur Pasqua-le-débonnaire condamné en première instance à un an de prison ferme dans une affaire de trafic d’armes.