Le débat sur le projet de loi visant à repousser l’âge légal pour faite valoir ses droits à la retraite, et à augmenter le nombre minimum de trimestres cotisés pour ce faire, a démarré à l’assemblée nationale dans un chaos indécent largement mené par l’extrême gauche mais sans doute observé avec malice et intérêt par les autres partis d’opposition. Et les députés y vont de leurs claquements de pupitres, hurlements et beuglements, interruptions et interjections, effets de manche et claquements de porte… bref, tous les artifices usés sur les bancs par des générations de députés continuent à être mis en œuvre par des irresponsables, dont les salaires et accessoires sont payés par les contribuables et qui remplissent fort mal le job pour lequel ils sont rémunérés.
Alors évidement tout le monde rappelle que ce genre de comportements de gamins morveux mal élevés a toujours été pratiqué et que, parfois, les injures et noms d’oiseaux volaient bas sous les IIIème ou IVème Républiques. Certes, mais probablement la hauteur de vue de Jaurès, Clémenceau, Blum ou Simone Veil n’avait guère à voir avec celle de Mathilde Panot ou d’Olivier Faure, mais est-ce une raison pour se satisfaire de la médiocrité affichée aujourd’hui par nos élus ? Certainement non mais, hélas, ces élus sont l’image de la société qui les a élus.
Nos enfants vont devoir travailler plus longtemps pour gagner leur retraite, ils vont aussi avoir la tâche vitale de redresser le niveau du pays et des ses élus, en voie de crétinisation avancée. C’est maintenant une question de survie pour la Nation.