Trois des nouveaux ministres arrivée dans la fournée du remaniement ministériel sont écologistes. Leurs partis sont en ruines mais leurs égos sont en forte croissance. Il reste à peine 15 mois avant les prochaines élections présidentielles ce qui veut dire que compte tenu du délai de mis en route (2 mois minimum la sortie des décrets fixant leurs périmètres, nomination des cabinets, installation matérielle, etc.) et des 2 mois de gel de l’action qui vont, au minimum, précéder l’élection, il leur reste moins d’un an de service actif. Que pourront-ils faire d’utile pour la République durant cette période ? Probablement pas grand-chose. Ils vont par contre ruiner leur vie durant ces quinze mois mais ils vont être célèbres l’espace de ce temps, et ça, cela n’a pas de prix pour eux.
Mais pour leur défense, il faut rappeler que toute cette agitation est le fruit de la fuite piteuse du ministre des affaires étrangères qui a abandonné son poste pour contrat à durée déterminée de 9 ans qui l’emmènera jusqu’à ces 80 ans.
Malgré tout il aurait sans doute été plus efficace de se contenter de juste remplacer le lâcheur sans autre forme de procès, plutôt que de lancer un remaniement plus vaste qui ne fait qu’attiser l’ambition qui dévore ces personnages.
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