Action directe : dernier acte ?

Nathalie Ménigon du groupe d’extrême gauche français Action Directe est libérée sous conditions de prison après y avoir purgé plus de vingt années pour cause de terrorisme. Il est sans doute temps pour la société de passer l’éponge. Les membres de cette bande n’ont jamais abdiqué de leurs idées révolutionnaires. Au moins ont-ils eu le courage d’assumer leurs actes et d’en payer les conséquences. Ils ne revendiquent plus d’actions violentes

Jean-Marc Rouillan, terminait un communiqué dans sa prison des Baumettes en avril dernier par ces lignes :

Alors que les forces impérialistes et colonialistes sont engagées dans l’agression « anti-terroriste » contre les peuples du Moyen-Orient, je terminerais par un message de solidarité destiné aux prisonniers politiques et aux résistances palestiniennes, libanaises et irakiennes, fer de lance des peuples de la région :    – A tous ceux qui subissent les agressions de l’OTAN, des sionistes et de l’armée US !
– Aux habitants des villes et des camps bombardés.
– Aux populations livrées aux mercenaires et menacées par les escadrons de la mort et les « assassinats ciblés ».
– Aux résistants arrêtés, enlevés, torturés et déportés à Guantanamo ou disparus dans les prisons secrètes de la CIA.
– Aux milices ouvrières des quartiers populaires de Bagdad.
– Aux grévistes et aux émeutiers du Caire.
– Aux prisonniers communistes libanais, Samir Kuntar détenu dans les geôles de l’Etat sioniste depuis 1979 et au camarade Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France depuis octobre 1984.

A tous ceux qui résistent ! Votre combat est notre combat !