Le philosophe mondain et inutile

Luc Ferry, ex-ministre, ex-amant de Carla, toujours-philosophe mondain des plateaux télé, intellectuel en limousine, avance sur Canal+ qu’un ex-ministre s’est déjà fait piquer au Maroc en train de partouzer avec des petits garçons et que tout le monde le sait… Bon, en trois clics sur Google on met un nom derrière la rumeur.

Du coup des plaintes sont déposées au Maroc par des associations et une enquête est ouverte par la justice française. Le Ferry va devoir rendre des comptes. Une fois encore : que la Justice passe !

Devant ces affaires/rumeurs nauséabondes qui se répandent telle la vérole sur le bas-clergé breton on est tout de même quelque peu confondu devant la légèreté de nos dirigeants qui se pavanent dans les médias ou se vautrent dans les palaces. Est-ce qu’ils ne pourraient tout simplement pas travailler un peu plus dans leurs bureaux, cela leur évitera des dérapages de tous ordres.

Le DSK par exemple, si on comptait le nombre de visites qu’il a faite à Paris et à New-York pour raisons personnelles au cours des premiers mois de 2011, ce ne serait sans doute un petit 3/4 de temps qu’il lui est resté à son bureau de Washington, mais rémunéré à plein-temps !

Le Ferry : a-t-il vraiment besoin d’aller parader dans des émissions pipole pour chaîne câblée où il n’est pas capable de se retenir de dire des âneries pour faire le kéké dans le poste ? M’enfin, un philosophe parfois plutôt brillant qui se prend pour un chroniqueur de salon ! En attendant celui dont il n’a pas voulu prononcer le nom (et que l’on identifie très facilement en trois clics sur internet, oui-oui, c’est vrai, allez cliquer) se terre dans l’ombre en attendant de sauter sur le palais de Justice avec une palanquée d’avocats loufoques pour sauver son honneur dès que Ferry aura lâché ses initiales, à moins que quelqu’un d’autre ne le fasse à sa place, car croyez-moi, il y en a beaucoup que cela démange sur la rive gauche. Cette campagne résidentielle qui a commencé très fort nous réserve encore de grands moments d’effroi et de consternation.