L’agitation du microcosme appliquée au Moyen-Orient

Les hussards de la droite embouchent les trompettes de leur chef déchu, Sarko l’agité, et attaquent bêtement le gouvernement de gauche sur son inaction face au tueur en Syrie, Bachar. La droite n’a rien fait durant les 16 premiers mois de rébellion syrienne alors qu’elle était au pouvoir, mais bien entendu la gauche aurait dû agir depuis trois mois qu’elle tient les commandes. Face au soutien de l’Iran de la Russie et de la Chine au régime syrien félon, personne, ni à droite ni à gauche, ni en France ni ailleurs, ne veut vraiment se coltiner avec ces puissances malfaisantes. Alors on peut imaginer que l’Occident et le monde arabe soutiennent en douce les rebelles syriens à coups de livraisons d’armes, de renseignements et autres. Mais tout ceci n’est pas assez médiatique pour la droite au rebus qui ne rêve que de diplomatie médiatique et de coups de canon.

Et que réclament ces trublions d’ailleurs ? Rien que des généralités du genre : « la France doit mener une action plus vigoureuse… Hollande devrait prendre un avion pour Moscou… etc ». Sarko l’agité qui doit s’ennuyer en vacances gonfle le torse, rappelle ses exploits en Géorgie et en Lybie, passe sous silence ses amitiés douteuses avec Bachar et Kadhafi, et fait de la basse politique intérieure histoire d’emmerder sa succession. Ainsi va la France quand la seule question sur laquelle elle pourrait avoir encore un peu d’influence est de savoir comment vont être financées les dépenses publiques en 2013 pour éviter la faillite.