Les serpents à sonnettes se débinent

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Alors que François Fillon risque d’être mis en examen dans l’affaire de ses petits arrangements familiaux, beaucoup des serpents à sonnettes qui composent son entourage politique de la droite commencent à le lâcher et démissionnent de leurs postes de l’équipe de campagne alors qu’il est convoqué par les juges le 13 mars mais que sa mise en examen n’est pas encore certaine.

La stupidité de trop du candidat a été de dire qu’il renoncerait à sa candidature s’il était mis en examen pour finalement revenir sur cet engagement et annoncer qu’il continuerait quoi qu’il arrive. Ce n’est pas très sérieux, évidemment, mais la facilité avec laquelle tous ces élus de rencontre quittent le bateau Fillon en dit long sur la légèreté de leur engagement. La traîtrise est un mode de fonctionnement dans la politique française, ce n’est pas nouveau, mais elle s’exprime ici avec une vigueur et une rapidité plutôt inédites.

Les lâcheurs ont aussi peur de ne pas être réélus aux législatives qui suivront la présidentielle, ou de ne pas avoir le poste de ministre auquel ils rêvent, si Fillon ne pouvait atteindre le second tour. Ils regardent leur porte-monnaie et se disent que la soupe risque d’être un peu aigre s’ils restent avec ce candidat boiteux. Alors, comme un troupeau de gnous à la recherche d’un point d’eau à la fin de la saison sèche dans le cratère du Ngorongoro ils cherchent désespérément un candidat plus prometteur.

On a es dirigeants que l’on mérite !

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