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  • « Musée international de la croix rouge et du croissant rouge » de Genève

    « Musée international de la croix rouge et du croissant rouge » de Genève

    Genève, capitale de la neutralité et siège de nombreuses institutions internationales, plus ou moins humanitaires, coule des jours heureux sur les bords du lac Léman où est présenté le Musée international de la croix rouge et du croissant rouge, entre le bâtiment de l’ancienne Société des Nations (SDN), celui du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) ou de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’est lors de la bataille de Solférino en 1859, une boucherie napoléonienne comme tant d’autres, 40 000 soldats mis hors de combat en quelques jours, que Henri Dunant (1828-1910) prend conscience des conditions sanitaires désastreuses dans lesquelles sont pris en charge les blessés. A l’issue de cet épisode dantesque il écrit un livre « Un souvenir de Solférino » pour partager ses idées sur comment mieux prendre en charge les victimes. C’est ainsi que naîtra quelques années plus tard l’association d’aide humanitaire qui deviendra le Comité international de la croix rouge (CICR).

    Le musée revient sur les grandes opérations auxquelles participa, et œuvre toujours, le CICR. Photos, vidéos, ustensiles divers utilisés par les sauveteurs, explications historiques, enjeux géopolitiques, c’est beau comme l’antique et qui oserait contester l’utilité de ces actions censées compenser, au moins partiellement, la sauvagerie des hommes. Comme toutes organisations humaines celle-ci est sûrement perfectible, elle n’en est pas moins indispensable même si tellement dérisoire.

    En rentrant chez lui le soir, le visiteur voit sur sa télévisions les ambulances du CICR procéder aux échanges d’otages dans la bande de Gaza entre Israël et la Palestine !

  • Vous avez aimé Nicolas Sarkozy ? Vous allez adorer son fils Louis !

    Vous avez aimé Nicolas Sarkozy ? Vous allez adorer son fils Louis !

    On se souvient de la prestation de Louis Sarkozy lors de l’élection de son père à la présidence de l’UMP (Union pour un mouvement populaire) en 2004. Né en 1997 il avait alors 7 ans, la cérémonie à « l’américaine » ressemblait à celle des Oscars d’Hollywood : flonflons, clinquant et grand spectacle. Juste avant que n’apparaisse le héros du jour, une vidéo est diffusée sur grand écran où apparaît le chérubin lançant « bonne chance mon papa » plein d’enthousiasme.

    Vingt ans plus tard, le garçon a suivi sa mère aux Etats-Unis où il a fait des études de « diplomatie et relations internationales » et suivi l’enseignement d’une académie militaire. Il semble décidé à revenir rouler sa bosse en Europe où il est devenu bon client des plateaux télévisés depuis les élections présidentielles américaines de 2024.

    Grand, élancé et barbu, il développe une vision pour le moins conservatrice du monde, glorifie Napoléon 1er et Donald Trump et ferait presque passer son père (qui cherche à promouvoir depuis des années une alliance entre l’ex-UMP devenue Les Républicains [LR] et le centre-droit du président Macron) pour un gauchiste… Emporté par la vigueur de sa belle jeunesse, il est déjà à l’origine de quelques polémiques de choix. Depuis le déclenchement de la guerre israélienne en réaction à l’attaque du Hama du 7 octobre 2023, il a déclaré sur le plateau de LCI (groupe TF1, dont la patron Martin Bouygues est son parrain d’après sa fiche Wikipédia) :

    Israël fait le travail de l’humanité […]. Qu’ils [le Hamas et le Hezbollah] crèvent tous !

    Louis a du chien, alors que les populistes mal élevés et simplistes prennent le pouvoir un peu partout dans le monde, pas de doute le garçon mise sur l’avenir.

  • La gauche qui vote à droite

    La gauche qui vote à droite

    Dans un dîner en ville on débat du nouveau fractionnement de l’assemblée en trois tiers : un pour la gauche propalestinienne, un de centre droit et un de droite dure, ce qui fait, si l’on sait compter, deux tiers de droite et un tiers de gauche. Les convives progressistes ont une autre interprétation de cette réalité chiffrée : « les électeurs de la droite dure sont en fait des électeurs de gauche déçus par la gauche », d’où leur vote pour la droite de la droite. Contrairement aux apparences il y aurait en fait deux tiers de gauche et un tiers de droite.

    C’est une interprétation comme une autre, qui montre si besoin en était que la droite dure provoque toujours la même aversion de la population « de gauche » au point que celle-ci dénie même la réalité du vote des électeurs qui sont passés de la gauche à la droite. C’est en gros : « pardonnez-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ! ». Alors on peut les compter comme électeurs de gauche, ils ont quand même voté à droite et il faudra bien qu’ils en assument la responsabilité même si l’époque tend de plus en plus à la déresponsabilisation générale.

  • Le « Musée d’art naïf et d’arts singuliers » de Laval (MANAS)

    Le « Musée d’art naïf et d’arts singuliers » de Laval (MANAS)

    Comme beaucoup de villes moyennes de province, Laval met un point d’honneur à maintenir un musée des arts, le MANAS, installé dans le château de la cité dominant la Mayenne. L’exposition temporaire « Les Lisières » présentent les œuvres délicates de deux artistes, Belem Julien et Mathieu Schmitt, qui peignent à quatre mains des œuvres graphiques composées de traits extrêmement fins, qu’ils se passent et complètent l’un l’autre selon leur inspiration qui vient s’additionner à celle de l’autre, une méthode propre au surréalisme. Le résultat est subtil, entre bande dessinée et dessin fantasmagorique.

    Belem Julien et Mathieu Schmitt (Musée de Laval)

    Les autres salles de ce sympathique petit musée offrent diverses œuvres et installations, naïves ou singulières, autour desquelles le visiteur laisse divaguer son imagination avec légèreté et sans souci.

  • Brume à Quimper

    Brume à Quimper

  • L’obsession de l’âge légal de la retraite

    L’obsession de l’âge légal de la retraite

    Avec une permanence qui force l’admiration la gauche propalestinienne continue à exiger l’abrogation de la réforme des retraites. A tout le moins, certains de ses membres pourraient sans doute se satisfaire de maintenir l’âge légal à 62 ans au lieu de la montée vers les 64 qui a été adoptée par le parlement en 2023 et qui a commencé à être mise en œuvre. Depuis son adoption, la situation financière du système des retraites s’est dégradée par rapport aux hypothèses qui avaient fondé cette réforme. Le retour du déficit (c’est-à-dire qu’il a plus de pensions versées que de cotisations encaissées) apparaît dès 2024 et ne cesse ensuite de se creuser selon le scénario de base retenu par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) et ce, en prenant en compte l’application intégrale de la récente réforme.

    https://www.cor-retraites.fr/sites/default/files/2024-07/RA_2024_finale_Synth%C3%A8se_publication.pdf

    Les opposants compulsifs à l’augmentation de la durée du travail ne raisonnent pas en termes de déficit ou de financement puisque pour eux il suffit « de taxer Bernard Arnault » pour combler les déficits. Il est donc peu opérationnel ni utile de discuter de ce sujet avec eux.

    En revanche, la situation financière du système des retraites se dégradant dès 2024, même avec la réforme de 2023 qui risque fortement d’être « adoucie » compte tenu du contexte politique, fait que de toutes façons une nouvelle réforme sera nécessaire dans 3 ou 4 ans. En attendant, le contrefeu du nombre minimum de trimestres d’assurance exigé (172, soit 43 années) permet de limiter les dérives même en cas de baisse de l’âge légal de départ.

    Comme il faut bien se sortir des blocages actuels et prendre en compte tenu l’obsession des partis d’opposition contre l’augmentation de l’âge de départ à la retraite peut-être faut-il envisager de compromettre temporairement avec ceux-ci, à 63 ans au lieu de 64, et de reporter son augmentation à l’incontournable nouvelle réforme sur le financement qui adviendra d’ici deux ou trois ans lorsque les tensions financières du système se seront encore accrues ? D’ici là, la « taxation de Bernard Arnault » aura peut-être arrangé les choses ? Plus probablement, hélas, le déficit du système se sera accru et peut-être la réalité des chiffres rendra les élus et leurs électeurs plus pragmatiques.

  • L’Algérie ne lâche rien dans son combat contre la France

    L’Algérie ne lâche rien dans son combat contre la France

    Lancée le 1er novembre 1954 par une nuit d’attentats contre les intérêts de la France coloniale en Algérie, qui a été appelée par la suite la « Toussaint rouge », la guerre d’indépendance s’est légalement terminée après huit années de sauvageries par la victoire de l’Algérie qui obtint en 1962 son indépendance politique et l’évacuation de l’armée et des fonctionnaires français. Conséquence directe pas complètement anticipée : environ un million de colons, parfois installés sur place depuis des générations, repartirent pour la France en quelques mois ; conséquence cette fois-ci plus prévisible, des dizaines de milliers de supplétifs algériens locaux de l’armée française, considérés comme des traîtres par les nouvelles autorités, les « harkis », furent massacrés sur place, souvent dans des conditions épouvantables.

    Nous sommes soixante ans plus tard, on pourrait croire les relations au mieux apaisées ou, au pire, distantes, après tant de temps et la disparition en cours des derniers acteurs de cette période mortifère. Mais non, les relations sont exécrables entre les deux ex-belligérants qui poursuivent le combat avec des moyens d’action certes moins guerriers mais qui restent très nuisibles. Cette guerre de décolonisation a laissé tant de traces que l’acrimonie entre les deux pays est toujours très vive avec des montées de tension régulières : menaces, injures, retours permanents à l’histoire qui décidément ne passe pas, rappels d’ambassadeurs puis retour de ceux-ci, voyages présidentiels reportés avant d’être effectués, réduction des visas délivrés par la France puis rétablissement de ceux-ci, affrontements mémoriels puis réconciliation, etc. Le dernier avatar de cette relation volcanique est la reconnaissance par Paris de la souveraineté du Maroc sur la Sahara espagnol, à contrecourant de la position des Nations-Unies qui prônent depuis toujours « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire. Bien entendu l’Algérie soutient le mouvement indépendantiste du Sahara espagnol contre les visées du Maroc. La raison pour laquelle Paris a pris parti n’est toujours pas très claire, on se demande si c’est bien dans l’intérêt de la France.

    Lire aussi : Paris franchit le Rubicon de la discorde

    Un nouvel incident vient de se produire quand la France a tenté cette semaine d’expulser un citoyen algérien en situation légale sur le territoire avec famille et emploi mais qui consacrait une partie de ses loisirs à diffuser des messages de haine sur les réseaux dits « sociaux ». En l’occurrence il menace des opposants au régime algérien, qu’ils résident en France ou en Algérie. Ce n’était qu’un parmi bien d’autres mais il est tombé au mauvais moment. Dans une procédure expresse le ministère de l’intérieur l’a arrêté, révoqué son titre de séjour, puis mis dans un avion pour Alger, sous escorte policière. Arrivé à l’aéroport de la capitale algérienne, les autorités locales l’ont déclaré « interdit de territoire » et l’ont remis dans l’avion retour vers Paris. L’homme qui se fait appeler « Doualemn » semblait disposer d’un passeport algérien en règle mais Alger ne s’embarrasse pas de ce genre de détails lorsqu’elle peut faire la leçon à Paris. Dans un long communiqué le ministère « des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger » a du mal à cacher sa jubilation :

    …le ressortissant objet de l’expulsion vit en France depuis 36 ans. Il y dispose d’un permis de séjour depuis 15 ans. Il est père de deux enfants nés de son union avec une ressortissante française. Enfin, il est socialement intégré dans la mesure où il exerce un emploi stable depuis 15 ans.

    …en violation des dispositions pertinentes de la Convention consulaire algéro-française du 24 mai 1974, la partie française n’a cru devoir informer la partie algérienne ni de l’arrestation, ni de la mise en garde à vue, ni de la détention, ni encore de l’expulsion du ressortissant en cause. Bien plus, elle n’a pas donné suite à la demande de la partie algérienne d’exercer sa protection consulaire au profit du ressortissant concerné à travers le droit de visite.

    Et d’ajouter :

    Au vu de tous ces dépassements et de toutes ces violations des droits acquis par le ressortissant algérien sur le territoire français, la décision algérienne dans cette affaire est animée par le souci de lui permettre de répondre aux accusations qui sont portées contre lui, de faire valoir ses droits et de se défendre dans le cadre d’un processus judiciaire juste et équitable sur le territoire français.

    htttps://www.mfa.gov.dz/fr/announcements/ministry-of-foreign-affairs-statement-far-right-in-france

    Depuis cet incident les ministres se menacent par-dessus la Méditerranée mais à ce petit jeu Alger semble plus efficace. Sur la forme on se demande comment Paris a pu se mettre dans un tel imbroglio diplomatique. « Doualemn » a été placé dans un centre de rétention administrative en France mais il est très probable qu’il en sortira rapidement.

    Sur le fond rien n’est réglé et des citoyens algériens installés en France diffusent une propagande haineuse sans que Paris, engoncé dans un cadre légal et démocratique, ne puisse faire grand-chose, ou alors des tentatives vaines comme celle menée contre ce « Doualemn ». Paris soupçonne Alger de manipuler ces idiots numériques installés sur son territoire pour accentuer le chaos dans l’hexagone. C’est possible mais n’est pas démontré à ce stade. Hélas, il y a suffisamment de ressentiment de ces citoyens algériens contre le pays qui les accueillent pour ne pas avoir besoin de les inciter à lui nuire par tous les moyens à leur disposition. On touche ainsi du doigt le non-dit de cette haine : entre 4 et 6 millions de Français sont d’origine algérienne et des centaines de milliers d’Algériens, double-nationaux ou pas, y résident en permanence. C’est une espèce de syndrome de Stockholm dans lequel les anciens colonisés ont choisi de s’implanter dans le pays qui les a colonisés et contre lequel ils, ou leurs parents, ont combattu les armes à la main. Dans le lot, il y a quelques individus qui poursuivent le combat avec les armes de XXIe siècle et cherchent à nuire.

    Au Café du commerce et sur les plateaux des médias conservateurs à courte vue (les deux ensembles se recouvrent souvent) on se demande comment une telle situation est possible et comment la France peut être ainsi « humiliée » par Alger ? Tous prônent la fermeté en s’agitant sur leurs fauteuils et Mme. Michu est prête à réenvahir l’Algérie derrière la bannière tricolore. La situation est plus subtile. D’abord il y a des intérêts économiques réciproques importants, dont la vente de gaz et de pétrole par Alger ainsi que des flux de business significatifs entre les deux pays. Y renoncer est techniquement possible mais il faudrait alors mettre en œuvre des solutions de remplacement qui ne sont pas à portée de main. Mais surtout la diaspora importante qui représente près de 10% de la population française rend inextricables les relations entre les deux pays qu’il est désormais quasi-impossible de détricoter. C’est la principale conséquence du fait colonial français. Par ailleurs, malgré les grandes espérances postindépendance, la mauvaise gouvernance des anciennes colonies poussent leurs citoyens à s’exiler. Et le plus simple, pour de nombreuses raisons, est encore de partir s’installer dans l’ancienne puissance coloniale. La tentation qui ronge certains sur les plateaux télévisés d’en finir des relations avec l’Algérie, de fermer l’ambassade de France dans ce pays, de stopper la délivrance de tous les visas et d’en reparler dans soixante ans n’est sans doute plus viable.

    On se souvient qu’après l’invasion par le Vietnam du Nord, communiste, du Vietnam du Sud, pro-occidental, et la réunification forcée des deux entités en 1975 sous la bannière d’une république « socialiste », en violation des accords de paix dits « de Paris » en 1973, les Américains ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Vietnam, fermé leur ambassade et mis le Vietnam sous embargo commercial. Il fallut attendre 1995 pour que ces relations soient timidement rétablies et le premier ambassadeur américain envoyé en 1997 était un ancien pilote de bombardier de l’US-Air Force qui a servi durant la guerre du Vietnam et fut prisonnier durant six années. Tout un symbole… Aujourd’hui les Etats-Unis et la Vietnam sont plutôt considérés comme alliés dans cette région d’Asie du Sud-Est où la Chine fait figure d’épouvantail impérialiste.

    La France n’a pas choisi cette voie ferme avec l’Algérie et préféra tenter de construire des relations amicales avec ce pays immédiatement après son indépendance en 1962, malgré le lourd passif qui continue de flotter entre les deux nations. Il n’est pas sûr que ce fut une bonne option mais il est de toutes façons trop tard pour en changer. Cette situation paradoxale condamne les deux pays à s’entendre en faisant preuve d’intelligence et de subtilité, ce qui est loin d’être le cas ces dernières années des deux côtés de la Méditerranée… La tâche est rude et les deux capitales sont à cran. Avec un peu plus de discrétion et moins de tohu-bohu médiatique, on peut sans doute arriver à mieux maîtriser les nuisances d’une relation toxique entre l’Algérie qui n’aime définitivement pas la France et croit fermement que tout lui est dû puisqu’elle a été colonisée dans les conditions extrêmement brutales que l’on connait.

  • Laufey sur Arte Concert

    Laufey sur Arte Concert

    La plate-forme Concert d’Arte accorde la place qu’elle mérite à l’artiste Laufey autrice-compositrice-interprète islandaise de jazz. Islandaise d’origine chinoise, une voix digne des plus grandes avec un vibrato délicieux. 25 ans, belle comme le jour, multiinstrumentiste… on se demande comment elle peut accumuler tant de talents !

    Voir sur : https://www.laufeymusic.com/

  • « Paquebots 1913-1942, une esthétique transatlantique » au musée d’Arts de Nantes

    « Paquebots 1913-1942, une esthétique transatlantique » au musée d’Arts de Nantes

    Le musée d’Arts de Nantes présente une jolie exposition tournée vers le grand-large. Nous sommes durant l’entre-deux guerres mondiales, les pays occidentaux rivalisent pour construire les paquebots transatlantiques les plus gigantesques et les plus luxueux qui, majoritairement, relient des Etats-Unis et la vieille Europe. Celle-ci se relève à peine de la dévastation que fut la Grande Guerre. Un foisonnement culturel sans précédent saisit Paris, Berlin, Londres… Le mouvement surréaliste tente de rendre le rêve réel. Et quoi de mieux que ces paquebots reliant l’ancien et le nouveau monde pour inspirer les rêveurs ? André Breton les a empruntés à de nombreuses reprises dans un sens et dans l’autre. Il a notamment accompagné les sculptures de Brancusi qui devaient être exposées à New-York. Le Corbusier s’est aussi intéressé à l’organisation de l’habitat dans un paquebot, « machine à voyager » lui qui concevait les logements qu’il a construit comme des « machine à habiter ».

    Les œuvres exposées sont sous forme d’affiches publicitaires, de tableaux, de photographies et, même, d’accessoires embarqués dessinés par des designers de renom qui ont produit des fauteuils, de la vaisselle, la décoration des parties communes.

    Le paradoxe de ces navires se trouvait dans les lignes extrêmement épurés de la coque et des infrastructures, pour des raisons aérodynamiques, et la richesse des aménagements intérieurs art-déco, au moins pour les 1ères classes. Ces bateaux respectaient une stricte « lutte des classes » et les passagers de la troisième étaient bien sûr beaucoup moins bien lotis. Les années 1930 furent aussi celles du renforcement des migrations vers les Etats-Unis d’européens fuyant la barbarie nazie. Les paquebots transportèrent aussi des réfugiés en grand nombre vers New-York, participant ainsi à la géopolitique de l’époque.

    Le temps de ces grands navires est désormais passé pour le transport des passagers mais les images de ces paquebots font toujours rêver comme le montre cette exposition. Mais c’est aussi la nostalgie d’une époque.

  • Le président élu Trump veut toujours conquérir ou acheter de nouveaux territoires

    Le président élu Trump veut toujours conquérir ou acheter de nouveaux territoires

    Alors qu’il n’a pas encore pris officiellement ses fonctions, le président élu Trump continue ses déclarations tonitruantes et plutôt hétérodoxes sur l’extension du territoire des Etats-Unis d’Amérique. Il vient de réaffirmer sa volonté de voir son pays acheter le Groenland au Danemark. Il avait déjà formulé cet objectif lors de sa première présidence (2016-2020). Il la complète cette fois-ci avec les menaces de rétablir la souveraineté américaine sur le canal de Panama et de transformer le Canada en un Etat américain si ce dernier continue à laisser passer des migrants à travers leur frontière commune. La seconde présidence Trump n’a pas encore débuté qu’elle promet déjà des étincelles.

    Mais quelle époque ! Alors que la Russie cherche à conquérir l’Ukraine par la force des armes depuis la guerre d’invasion initiée il y a presque trois ans, les Etats-Unis menacent de coloniser le Canada ou « d’acheter » le Groenland. Les empires se déchaînent et veulent appliquer la loi du plus fort au détriment du droit international si difficilement mis en place après la IIe guerre mondiale.

    L’hubris de dirigeants mal éduqués les rend avides de conquêtes territoriales. Ils sont plus gros et plus forts que les petits, alors pourquoi se gêner ? On peut se demander si le système international mis en œuvre sous l’égide des Nations-Unis depuis 1945 n’a pas atteint ses limites ? Plutôt que de chercher à le réformer, les empires le foulent aux pieds, cela va plus vite pour accroître leur puissance, du moins le croient-ils.

    La Russie, dirigée par une clique de forbans jamais vraiment sortis de l’époque soviétique, envoie directement ses chars pour conquérir les territoires ex-soviétiques qui tentent de s’éloigner de son influence. Les Etats-Unis, pour le moment, apparaissent un tout petit peu plus policés et proposent « d’acheter » les territoires qu’ils convoitent. Comme il est peu probable que leurs propositions déclenchent beaucoup d’enthousiasme de la part de leurs potentiels vendeurs on peut imaginer que l’étape suivant pourrait être la conquête par la force. Toutefois, les guerres précédentes au Vietnam, en Iraq ou en Afghanistan n’ont pas laissé que de bons souvenirs alors on peut penser que Washington se contentera de la guerre commerciale pour tenter de faire plier les récalcitrants.

    Ce n’est pas le cas de la Russie qui se posent beaucoup moins de questions, et surtout n’a pas à en poser à une opinion publique ou à des élus. Demain ce pourrait être le cas de la Chine qui a toujours en ligne de mire la réunification de l’ile de Taïwan et qui se posera probablement fort peu de questions éthiques le jour où elle se sentira prête à prendre le sentier de la guerre d’invasion.

    C’est notre époque, c’est aussi l’échec de la génération des « boomers » ; l’épisode de paix en Occident semble prendre fin et les armes parlent non loin de l’Europe. Plus ou moins conscient de cette situation qui dérive (un « point de bascule » comme on le dit dans les journaux télévisés) l’Occident hors-Etats-Unis réarme, plutôt lentement. Washington reste à la tête d’un budget militaire considérable, ce qui assure une partie de sa puissance. Des pays comme la France, lorsqu’ils ont le choix, préfèrent encore financer des jeux olympiques en 2024 puis en 2030 plutôt que de fabriquer des chars d’assaut ou des avions de combat.

    Ce choix de la paix est philosophiquement sympathique mais militairement dangereux pour les démocraties européennes. Le temps se couvre, les pays nuisibles à l’Europe se renforcent et multiplient les actions hostiles. Le temps des révisions déchirantes est sans doute venu.

  • Le Sénégal et ses « collaborateurs »

    Le Sénégal et ses « collaborateurs »

    Alors que le Sénégal rend hommage aux « tirailleurs sénégalais » dont certains d’entre eux furent massacrés il y a 80 ans à Thiaroye près de Dakar par les troupes coloniales françaises alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs arriérés de solde pour leur participation à la libération de l’Europe en 1945, un ministre sénégalais membre de l’actuel gouvernement a affirmé à la télévision locale que « « Les tirailleurs sont des traîtres qui se sont battus contre leurs frères, dans leur pays, pour de l’argent » (rapporté par Le Monde du 26/12/2024) en faisant référence à l’engagement des « tirailleurs », qui n’étaient d’ailleurs pas que sénégalais, dans la répression des révoltes en Afrique.

    Cette déclaration a provoqué un peu d’émotion dans le pays, d’autant plus que le nouveau président Bassirou Diomaye Faye né en 1980, élu en cette année 2024, ne peut guère être accusé de vouloir faire perdurer la compromission avec l’ancienne puissance coloniale française à qui il vient de demander de se préparer à rapatrier ses troupes toujours présentes au Sénégal. Le gouvernement a dû contredire son ministre.

    Cet incident est un classique du débat au sein des pays qui ont été occupés par d’autres. Les occupants ont forcément besoin de participations des occupés, à une échelle plus ou moins vaste, pour réussir leur besogne. Les occupants finissant généralement par s’en aller, plus ou moins piteusement, l’heure des règlements de compte est incontournable un jour ou l’autre. Ceux-ci sont plus ou moins violents, interviennent sur une période plus ou moins longue et la justice des pays libérés est plus ou moins présente dans le processus.

    En France l’épuration sauvage débutée en 1944 contre les « collaborateurs » a vite été remplacée par des procès menés selon le droit. On estime à environ 10 000 le nombre d’exécutions extra-judiciaires juste après la fin de la guerre mais d’autres chiffres plus élevés ont aussi circulé. En Algérie la répression contre les Harkis, les troupes supplétives de l’armée coloniale française, après l’indépendance du pays en 1962 a été sauvage malgré les engagements des nouvelles autorités de n’en rien faire, il y aurait eu entre 50 et 150 000 morts. Au Vietnam après la guerre américaine et la réunification du Nord avec le Sud sous l’autorité du parti communiste, des camps de rééducation à régime très sévère ont été mis en place pour remettre les déviants dans le droit chemin. Les plus anciens se souviennent de la panique des populations du sud qui ont fait le siège des ambassades occidentales en 1975 pour être évacuées par hélicoptères depuis le toit de l’ambassade américaine vers des porte-avions stationnés au large. En Afghanistan après l’annonce du départ des troupes occidentales en 2021, un gigantesque pont aérien occidental a été mis en place avant la date fatidique pour évacuer du pays plus de 100 000 personnes en deux semaines, dont nombre d’Afghans « vulnérables ». Bien évidemment dans ce genre d’opérations d’évacuation d’urgence on évacue des gens honorables et d’autres… probablement beaucoup moins. Ceux qui n’ont pas pu partir et se sont compromis avec les troupes d’occupation ont eu des comptes à rendre avec le pouvoir religieux afghan qui a pris la suite.

    Les « tirailleurs sénégalais » qui ont combattu avec les troupes coloniales françaises n’ont sans doute pas eu vraiment le choix, mais il y eut ceux qui se sont engagés et ceux qui ne se sont pas engagés. Nombre de pays mettent fin à ces drames via des lois d’amnistie, comme en France dès 1947. Mais le mieux est encore de ne pas envahir son voisin pour éviter les déboires post-occupation.

    On n’ose imaginer ce qui se passera dans le Donbass lorsque la guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine se terminera… L’Histoire risque fort de se répéter quel que soit le vainqueur.

  • Accidents d’avion en Corée du sud

    Accidents d’avion en Corée du sud

    Un accident d’avion fait 179 morts et 2 survivants aujourd’hui sur un aérodrome de province en Corée du sud. Unanime, la presse française qualifie de drame de « pire catastrophe aérienne de l’histoire du pays ».

    C’est oublier un peu vite le vol de la Korean Airlines n°007 reliant New York et Séoul le 01/09/1983 qui fut abattu par la chasse soviétique, faisant 269 morts, après s’être « égaré » au-dessus du territoire soviétique. Moscou accusât l’appareil de faire de l’espionnage. C’est seulement après la dissolution de l’URSS que Moscou rendit les « boîtes noires » de l’appareil dont le dépouillement conclut à une négligence des pilotes.

    269 étant supérieur à 179 on se demande pourquoi l’accident d’aujourd’hui est considéré comme le plus grave de l’histoire de la Corée du sud ? Et pourtant l’intelligence artificielle fait des miracles pour retrouver les archives. Celles de 1983 n’étant pas des plus anciennes, cette qualification est probablement le fait de la paresse intellectuelle de jeunes journalistes. A moins qu’ils ne jouent sur les mots, une « attaque de chasseur » n’étant pas à proprement parler un « accident ». ? Comme personne ne rappelle cette attaque dans la presse, on peut raisonnablement opter pour l’insuffisance des journalistes.

    Puisque nous somme dans les accidents d’avion coréens, rappelons l’attentat à la bombe dont fut victime un vol de la Korean Airlines en 1987. Deux agents nord-coréens avaient déposé une bombe en cabine et quitté l’avion avant l’explosion à une escale à Abu Dhabi. Il y avait eu 115 morts. Les agents nord-coréens avaient ensuite été identifié et arrêtés à Bahreïn, l’homme se suicidant lors de l’intervention de la police et la femme tentant également de se suicider mais échouant dans cette tentative. Elle fut récupérée par la Corée du sud, condamnée à mort puis graciée. Réalisant à Séoul que la situation de la Corée du sud n’était celle qu’on lui décrivait en Corée du nord elle a exprimé des remords et présenté des excuses. Elle vivrait toujours cachée et sous protection en Corée du sud, de peur de représailles que pourrait exercer la Corée du nord pour qui elle est une traitresse à la cause.

  • Beth Hart sur Arte Concert

    Beth Hart sur Arte Concert

    Arte Concert permet de découvrir l’artiste américaine Beth Hart en concert à l’Olympia de février 2020 avec trois musiciens, deux vieux routiers blanchis sous le harnais des tournées rock à la bass et la guitare, un jeune batteur dont les ancêtres devaient ramasser le coton en Alabama. Elle est une rockeuse, blanche et bluesy, pulpeuse et tatouée à la voix puissante et inspirée, façon Janis Joplin.

    Un beau moment musical.

  • Buffon agressé au jardin des Plantes !

    Buffon agressé au jardin des Plantes !

    Défiguré par des décorations de style jurassique, Buffon reste serein au jardin des Plantes. Il a le temps pour lui.

    Voir aussi

  • BANKS Russel, ‘American Darling’.

    BANKS Russel, ‘American Darling’.

    Sortie : 2005, Chez : BABEL 780.

    Dans ce roman haletant écrit par Russel Banks (1940-2023) le lecteur suit le parcours chaotique d’Hanna Musgrave. Américaine moyenne, étudiante dans les années 1960-1970, en révolte contre la guerre du Vietnam et l’impérialisme, en lutte pour les droits civiques dans son pays, elle s’engage dans tous les combats menés par la jeunesse américaine mais elle franchira un pas supplémentaire en militant au sein des « Weather underground », encore appelés « Weathermen », jusqu’à entrer dans la clandestinité pour fuir le FBI et une inculpation pour avoir participé à des attentats. Elle prend alors la route de l’exil en Afrique vers le Liberia, épouse un ministre libérien dont elle a trois enfants et se trouve mêlée à la sordide guerre civile qui voit s’affronter les ethnies locales dans une sauvagerie totale au cours des années 1980. Manipulée par la CIA qui veut favoriser un chef de guerre pour remplacer un autre, elle parvient finalement à retourner aux Etats-Unis en laissant ses fils sur place… qui deviennent des enfants-soldats sombrant dans la barbarie.

    Dans ce roman Banks narre avec force les désillusions d’une génération de jeunes américains post-hippies qui s’est engagée pour ses idées, comme dans beaucoup d’autres pays occidentaux, et a du abdiquer de ses utopies, parfois dans le fracas des armes. Dans le cas de ce roman, la prise de conscience de la réalité est encore plus violente puisque qu’elle s’étend à l’Afrique où Hanna découvre ce qu’est devenu le Liberia, un pays fondé au début du XIXe siècle à l’origine sur un grand principe, celui de faire revenir dans de bonnes conditions les esclaves afro-américains libérés à la période de la guerre de sécession dans l’espoir qu’ils y trouvent plus facilement leurs marques que dans une Amérique où les droits civiques sont encore loin d’avoir été généralisés. Mais le Liberia qui prononçât son indépendance en 1847 a continué d’appliquer une politique « colonialiste » sous l’autorité des Américano-Libériens, avant d’affronter une guerre civile de toutes les horreurs dans les années 1980…

    Banks mêle avec habileté la vraie histoire de ce pays déchu avec les errements d’Hanna tiraillée entre ses enfants et ses illusions perdues. Les utopies du XXe siècle ont provoqué des millions de morts. Hannah découvre qu’il y a une vie après leur effondrement. Passionnant.

  • « Bruno Liljefors – La Suède sauvage » au petit Palais

    « Bruno Liljefors – La Suède sauvage » au petit Palais

    Le petit Palais expose Bruno Liljefors (1860-1939), peintre animalier suédois qui a consacré son œuvre à la nature et aux animaux qui la peuplent. La Suède semble être particulièrement bien lotie en matière de biodiversité, au moins à l’époque. Des rivages de la mer Baltique aux forêts cette nature est foisonnante et le pinceau de Liljefors nous émerveille. Avec un sens du détail époustouflant il arrive à représenter des scènes animales d’une incroyable réalité. Chasseur et athlète, le peintre parcourt inlassablement la nature qui l’entoure pour examiner les animaux qui semblent le fasciner. Comme il n’est pas facile de faire poser un lièvre ou un renard, il lui arrive de déposer des animaux empaillés dans leur environnement pour les peindre plus à l’aise. Il travaille également à partir de photographies qu’il prend lui-même. Il a surtout un sens de l’observation très aiguisé et un grand talent pour restituer ce qu’il voit.

    Ses tableaux de chats jouant avec leurs proies sont fascinants. Inspiré par l’art japonais, certaines petites peintures sont présentées ensemble dans un pêle-mêle cuivré, comme des coups d’œil sous des angles différents assemblés dans le même cadre. Il peint aussi des tableaux de grandes dimensions le plus souvent consacrés aux oiseaux marins : des aigles de mer déployant leurs ailes gigantesques en se disputant un repas composé d’un oiseau plus petit, un vol d’oies sauvages au crépuscule sur la Baltique… Ses représentations sont photographiques, minutieuses, révélant une technique hors pair et, surtout, la magnificence de la nature suédoise.

    Bruno Liljefors

    Une nouvelle branche de cette peinture nordique si attachante.

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  • « Oh, Canada » de Paul Schrader

    « Oh, Canada » de Paul Schrader

    Un film intimiste et émouvant de Paul Schrader, basé sur l’un des derniers romans de son ami Russel Banks, Foregone : un citoyen américain (joué par Richard Gere) installé au Canada après avoir fui la conscription pour la guerre du Vietnam, devient documentariste. En fin de carrière, atteint d’un cancer, il accepte de devenir lui-même le sujet d’un documentaire tourné par l’un de ses anciens élèves, en présence de sa femme (interprétée par Uma Thurman). C’est un long monologue, illustré par des flashbacks, où s’entrechoquent les affres de la fin de vie, la volonté de laisser des traces, l’objectif de faire la lumière sur ce que furent sa vie, ses engagements, ses amours. Alors au milieu d’un tournage chaotique interrompu régulièrement par l’infirmière qui veille sur le malade, se mêlent la réalité, les petits arrangements avec celle-ci, les rêves et les illusions d’une vie percutée par les déchirements d’une époque.

    Banks est mort d’un cancer en 2023, Schrader a 78 ans et est lui-même malade, Richard Gere à 75 ans porte toujours beau sous ses cheveux blancs… Tous ces artistes voient l’échéance se rapprocher dans leur vraie vie. Ce beau film synthétise élégamment les angoisses qui sans doute aussi les étreignent.

  • DATTAS Lydie, ‘La Blonde – Les icônes barbares de Pierre Soulages’.

    DATTAS Lydie, ‘La Blonde – Les icônes barbares de Pierre Soulages’.

    Lydie Dattas est une poétesse française né en 1949 qui s’est laissée dériver devant les tableaux de l’outrenoir de Pierre Soulages. Magicienne des mots elle accumule ceux-ci en courts chapitres d’une page et demie dans une prose plutôt mystérieuse, pleine de références mythologiques et de mots peu usités. C’est un exercice de style, plutôt flamboyant mais peu émouvant.

    « Ces géants bitumés naissent d’une Illumination négative. Après les éclaboussures de char céleste d’une goudronneuse aux roues de feu, l’enfant reconnait ses visions dans une locomotive crachant sa colère outre-blanche. Quand le panache biblique efface le monde , le bruit des butoirs entrechoqués brise les vitres de l’air. S’ensuit un silence plus assourdissant que les sept tonnerres qui firent exister l’univers. »

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  • C’est beau la jeunesse

    C’est beau la jeunesse

    Nous, les Lions de la Nouvelle Terre, reconnaissons notre puissance créatrice magique qui est « Amour & Lumière » et qui nous relie à la source de toute création.

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  • A la maison de la Corée de la Cité universitaire

    A la maison de la Corée de la Cité universitaire

    A la maison de la Corée de la Cité universitaire, un restaurant et une boutique offrent les produits coréens à tous les visiteurs. Simple et de bon goût, à ne pas manquer.

    La Cité universitaire – Paris Restaurant coréen – Maison de la Corée

    La vendeuse de la boutique explique au passage comment assaisonner la sauce au soja pour les bouchées vapeur afin que ce ne soit pas trop salé : 3 cuillères de sauce au soja, 3 cuillères d’eau, 1 cuillère de vinaigre, 1 cuillère d’huile de sésame et de l’ail haché.

    Vive la Corée… du Sud !

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