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  • Révolution d’opérette

    L’Amérique latine s’agite : la Colombie flingue quelques cinglés-trafiquants des FARC, les révolutionnaires vénézuéliens s’indignent, l’Equateur pond des notes diplomatiques, les gringos de Washington jettent un peu d’huile sur la braise, et quelques centaines d’otages continuent à pourrir dans la jungle aux mains de vieux militants Mao réduits à la traite humaine à défaut d’avoir fait vaincre leurs idées. Un psychodrame latinos qui se poursuivra peut-être par une guerre type Pérou contre Equateur en 1995 qui heureusement s’était essoufflée au bout d’un mois. Cela pourrait relever d’un roman de Garcia-Marquez s’il n’y avait ces otages écrasés comme des mouches par une guérilla d’un autre âge.

  • L’hospitalité au Vietnam

    McCain candidat républicain à la présidence américaine : il a passé cinq années dans les geôles Viêt-Cong durant la guerre américaine et on connaît le raffinement du peuple de Ho-Chi-Min pour accueillir ses invités de marque. Il en est d’ailleurs resté infirme pour le restant de ses jours. Cela promet pour le développement des relations américano-vietnamiennes…

    On se souvient du Général Bigeard revenant, des années plus tard, sur l’évacuation des prisonniers de l’armée française dans la jungle après la chute de Din Bien Phu en 1954 : « une banane par jour, et on ramenait les gars vivants ». Cette évacuation fut une véritable hécatombe pour les soldats vaincus qui durent parcourir 700 km jusqu’aux camps de rééducation qui les attendaient et où aussi nombre des survivants ne résistèrent pas aux conditions effroyables de leur captivité. Bien après la fin de cette guerre de décolonisation, Bigeard retourna au Vietnam en 1994 où il fut accueilli par son alter-égo vietnamien, le Général Giap. Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées au-dessus du champ de bataille de Dien Bien Phu après sa mort qui intervint en 2010, mais cette requête fut formellement repoussée par le Vietnam.

    Les Vietnamiens sont en général très accueillants, sauf lorsqu’on rentre chez eux les armes à la main…

  • Les prix et la concurrence expliqués à ma fille

    La presse et la politicaille constatent que le paquet de nouilles n’est pas au même prix chez Auchan que chez Carrefour, ou en Ile de France versus la Région PACA, et semblent s’en émouvoir. Nous ne sommes pas bien sûr de comprendre le problème. Que l’on se plaigne d’une augmentation des prix moyenne supérieure à celle des rémunérations c’est une chose, mais que l’on veuille un prix administré du paquet de nouilles c’est plus compliqué, sauf à revenir aux magasins d’Etat. Comme tout acteur économique, les distributeurs fixent leurs prix de vente en fonction du marché et de leurs objectifs. C’est la vie. La société capitaliste repose sur le postulat que le consommateur est intelligent et maître de ses choix, fait des comparaisons et achète ses nouilles là où il le décide.

    Après çà il y a les entraves à la concurrence et là, l’Etat peut lutter pour faire appliquer les règles de concurrence, édictées d’ailleurs par l’Union européenne. Quand on voit que tous les forfaits des fournisseurs internet sont à 29,99 EUR on peut raisonnablement se poser des questions.

    En fait, et contrairement aux idées reçues, l’entreprise craint la concurrence et dès qu’on lui laisse la bride au cou elle passe des accords d’entente pour se partager le marché avec ses concurrentes. Alors pour une fois que le prix du paquet de nouille est différencié selon le fournisseur, on voudrait un prix unique ?

  • Des soldats français au Soudan

    Le soldat français disparu qui avait passé la frontière du Soudan a été retrouvé mort. Les Soudanais qui ne goûtent pas trop le fait de voir des militaires européens les empêcher de massacrer leurs populations sédentaires du Darfour marquent leur territoire… à leur manière. Qu’on se le dise, ils sont chez eux !

  • L’armée française se frotte aux guerriers soudanais

    Ça y est, nous avons déjà un soldat français blessé et un autre capturé (?) par des soldats soudanais ou rebelles du Darfour. Ces soldats faisaient partie de la force militaire européenne présente au Tchad.

    Le Soudan va probablement mettre un peu moins de bonne volonté à libérer ces soldats qu’il en a mis à nous livrer le terroriste Carlos dont il ne savait plus quoi faire il y a quelques années.

    Lire aussi : Des soldats français au Soudan

  • Les soixante-huitards

    Les Glucksmann, père & fils, développent la thèse que M. Sarkozy notre président hyper-stressé du ciboulot serait en fait un agitateur type soixante-huitard, en gros, un gigantesque fouteur de boxon qui secoue le cocotier pour forcer au changement. Ce n’est pas exclu, finalement cette hystérie pourrait être dirigée voire contrôlée, on peut quand même en douter !

  • Jean Tibéri : 75 ans aux fraises

    En passant devant un bureau de vote du Vème arrondissement on peut admirer Jean Tibéri afficher fièrement son sourire édenté. C’est incroyable, à près de 75 ans et avec toutes les casseroles qu’il traîne l’UMP n’a pas réussi à se débarrasser de lui. Même sa harpie d’épouse continue à tourner entre les prétoires et les isoloirs. Et ils sont encore candidats aux élections municipales de la semaine prochaine. La rumeur veut qu’il ait accepté de partir si l’UMP donnait la première place sur la liste du Vème… au fiston Tibéri. Mon Dieu, quel tas de misérables secrets ces deux piliers de la Chiraquie décadente doivent détenir pour arriver à se maintenir contre vents et marées ? Un peu de rupture dans ce domaine également ferait du bien.

  • Le fluide du cash

    Colère intra-patronale qui fait un peu désordre. Vous vous souvenez le patron des industries métallurgiques qui s’est fait prendre à sortir 20 millions d’EUR en liquide de la banque de son organisation en affirmant que c’était pour « fluidifier le dialogue social » ? Eh bien il semble qu’il se soit mangé en plus une indemnité de départ en retraite de 1,5 million tout en gardant un salaire. A ce train, le dialogue social va être tellement fluidifié que le Yang-Tsé-Kiang à coté va ressembler à un pipi de chaton ! Ce n’est pas très sérieux. En 2007 après tous les scandales financiers divers et variés déjà jetés sur la place publique, continuer à sortir encore des millions en liquide pour distribuer à on ne sait qui, quel manque de clairvoyance, ou quel sentiment d’impunité.

    20 millions d’euros en liquide c’est tout de même énorme. L’histoire ne dit pas combien de valises il faut pour transporter une telle somme. Qu’est-ce qu’il a pu bien faire avec tout cet argent le pépère ? On le saura sans doute un jour, en attendant il est mis en examen.

  • Patti Smith – Land 250

    Patti Smith – Land 250

    Patti Smith poursuit son histoire avec la France et choisit la Fondation Cartier pour l’art contemporain pour y réaliser Land 250 l’exposition consacrée à ses photos, petits cailloux blancs semés au long d’une route droite qui nous mènent vers un univers sombre et poétique. Il faut prendre le temps de se pencher sur ces jalons d’une vie extraordinaire, sur ces signes qui ont guidé une artiste multiforme extrêmement séduisante.

    Land 250 c’est le nom du Polaroid à soufflet qui l’accompagne dans la vie depuis le début des années 70 et qui est d’ailleurs exposé dans une vitrine. L’exposition se tient dans la pénombre du sous-sol. Les photos, exclusivement noir et blanc, format timbre poste, sont exposées sur les murs. Au centre trônent quelques fauteuils club sur un tapis et autour de ce salon de circonstance pendent des écrans translucides sur lesquels sont projetés des films (noir et blanc, en fait plutôt noir et gris), les spectateurs se tenant sous une espèce de dais qui sonorise la projection sans (trop) déranger le reste de l’assemblée.

    On y voit la mise en image, plus ou moins scénarisée, de Summer Cannibals et surtout de Smells Like Teen Spirit, le classique de Nirvana repris au banjo sur l’album Twelve. A l’écran, les banjo boys croisent le chat de Patti qui se faufile au milieu des bibelots de son appartement, s’arrêtant face au buste de William Blake. D’ailleurs Blake est au générique à coté de Kurt Cobain, le lien est osé. Un autre film, Still Moving, est consacré à la légendaire séance de photos de Mapplethorpe (également réalisateur du court métrage) qui firent la couverture de Wawe. Patti est jeune, vêtue comme une vestale de voiles blancs et usés, dans une pièce toute en tentures immaculées. Elle prend des poses improbables sous la direction de son ami si cher. Et la session se termine en explosion de colère et de noirceur.

    A Charleville-Mézières ont la voit errer sur la tombe d’Arthur Rimbaud (a bad seed with a golden spleen) et méditer dans ses toilettes au fond du jardin en récitant Une Saison en Enfer. Dans Long for the City elle déambule dans sa ville de New York, violée par Donald Trump, mais au cœur de laquelle elle retrouve encore le passé qui se mêle au présent dans une certaine harmonie urbaine.

    Les photos nous promènent aux Etats-Unis et au cœur de la vieille Europe, tout est immobile et comme en sustentation, on y voit surtout des statuts et monuments, du flou et des gris, beaucoup de ces cimetières où sont enterrés les artistes qui l’inspirent et l’accompagnent : Virginia Woolf, Rimbaud, Blake, Whitman, Susan Sontag. Seules les images de ses enfants viennent donner un peu de vie à cet album morbide.

    Des vitrines sont dédiées à des thèmes particuliers illustrés de ses notes personnelles prises sur des cahiers épars, des feuilles de papier attrapées au vol, des enveloppes récupérées, des lettres à Robert Mapplethorpe, des moments partagés avec Paul Bowles, des lettres d’amour à son mari Fred « Sonic » Smith ; des souvenirs de tous ces morts qui l’entourent et la hantent.

    De son écriture difficilement lisible elle note :

    [No] light without shadow/ Rimbaud was a rolling stone/ Are all the prophets persecuted?/ He was so damn Young

    Et soudain, au détour d’un dessin, l’artiste apparaît, déambulant au milieu des objets et des images de sa vie, toujours habillée comme l’as de pique, ses éternels godillots rangers punky, jean extra-usé et veste avachie de garçonne, lunette ronde intello, chevelure embrouillée, s’arrête, prend le temps d’échanger 2 compliments et 3 remerciements avec le chroniqueur transis… Dieu descendu sur terre parle à ses apôtres !

    Un montage irréel clôture l’exposition : des films de vagues agitées dans ce qui pourrait être l’entrée de New-York, projetés au mur et sur un grand écran tendu parallèlement au sol, et une longue récitation lyrique qui plongent le spectateur dans une sombre méditation poétique, seulement bercé par la voix grave de Patti et les mouvements de l’océan. C’est en anglais (sophistiqué) bien sûr, mais qu’importe, le sens est aussi dans la musique.

    Une merveilleuse exposition (pour spécialistes tout de même) qui laisse un goût étrange, celui de l’univers d’une poétesse mélancolique qui a su transcender les ingrédients amers d’une vie underground. Une artiste qui pour survivre a plongé ses racines vers les étoiles pour y capter la sève de la création. Une grande Dame qui n’a jamais abdiqué (People Have the Power). On aime l’accompagner au long des proses de sa vie comme l’on aime passionnément la musique de cet ange beat, depuis plus de 30 ans, depuis Horses.

  • Un Iranien en Irak

    Ahmadinejad, président iranien est en visite à Bagdad sous l’œil des troupes américaines présentes sur place. Il rencontre son homologue irakien qui est non seulement le président du pays ennemi éternel de l’Iran, mais qui plus est se trouve être kurde. Quand on connaît l’affection délirante exprimée par les Iraniens à l’encontre des kurdes, on mesure l’ampleur de cette realpolitik et il n’y a pas besoin de réfléchir très longtemps pour deviner sur le dos de qui va se faire cette réconciliation…

  • McCarthy Cormac, ‘La route’.

    Sortie : 2006, Chez : . L’apocalypse a eu lieu il y a quelques années. La planète terre n’est que cendres, livrée à quelques survivants organisés en hordes barbares er cannibales. Un père et son fils errent dans ce chaos au cœur du néant, entourés de ruines, seulement animés de la volonté de survivre jusqu’au soir et d’atteindre le cote. McCarthy, écrivain de la noirceur humaine s’est ici dépassé, l’espoir est anéanti, l’ambiance est sinistre.

  • Littell Johnattan, ‘Les Bienveillantes’.

    Sortie : 2007, Chez : . Un incroyable roman, prix Goncourt 2006, qui marquera la littérature de la barbarie après La Mort est mon Métier de Robert Merle et Le Choix de Sophie de William Styron. Cette fiction de Jonathan Littell narre le parcours d’un jeune nazi dans l’Europe de la deuxième guerre mondiale qui applique la solution finale tel un commercial développe son business plan. Dans les bagages de la Wehrmacht en route pour Moscou le SD « nettoie » l’arrière des lignes des juifs et des bolchéviques, en Ukraine puis dans le Caucase. Après cet objectif qu’il accomplit avec conscience et indifférence, le Dct. Aue vit les dernières jours du siège de Stalingrad où des supplétifs ukrainiens le guide au cœur de l’enfer. De retour à Berlin en 1944 il est chargé d’une mission pour redresser la productivité des camps de travail afin de faire tourner de façon plus efficace l’outil industriel d’un Reich déjà sur le déclin. Berlin 1945 c’est la fin.

    Histoire dans l’histoire, celle d’une relation incestueuse avec une sœur jumelle et du rejet dévastateur d’une mère allemande finalement remariée avec un français, étapes qui ponctuent le cheminement fascinant et morbide du nazisme victorieux et décadent.

    Cette fiction où le Dct. Aue croise la route de personnages réels est une somme de 1.400 pages à la documentation impressionnante sur cette époque. La fin est connue à l’avance mais les étapes qui y mènent sont décrites avec une minutie exceptionnelle. L’aspect fictionnel est largement dominé par les faits historiques. Le héros croise des personnages réels et s’immisce dans des évènements tout aussi dramatiquement vécus. Les raisonnements et justifications prêtés aux personnages sont terrifiants. C’est un roman bouleversant sur la banalité du fait génocidaire, à mettre entre toutes les mains.

    Le style est aussi froid que le cœur du Dct. Aue. L’œuvre est gigantesque, surtout si l’on pense qu’il s’agit seulement du second roman de cet auteur de 40 ans, par ailleurs fils de Robert Littell, auteur de roman d’espionnage centrés sur la guerre froide. On est confondu devant la maturité du jeune Littell, devant la gravité du thème abordé et décrit avec tant de minutie. Un immense auteur est ainsi révélé.

  • Diversification à la Générale

    La Société Générale du trader-fraudeur inonde la presse française de l’annonce mirobolante de l’achat d’une banque russe. Ou comment noyer le poisson… Vu les pratiques de business dans la patrie de Chostakovitch on peut penser que Kerviel, le trader-fraudeur, pourrait aisément être recasé dans cette nouvelle filiale russe.

  • Pour prix de la paix sociale

    La fonction publique française invente le concept de « prime de fusion permanente » pour faire passer la pilule de la fusion des services fiscaux. En gros, une augmentation de salaire pour acheter la paix sociale et faire accepter cette réforme à des personnels à forte capacité de nuisance. Drôle d’avancée sociale !

  • Pravda – 2008/02/23 – La Flèche d’Or (Belleville)

    Pravda – 2008/02/23 – La Flèche d’Or (Belleville)

    Ce soir concert à La Flèche d’Or, club indie rock,avec Neimo trois bellâtres chevelus et teigneux qui font notamment une reprise de Bowie, Ashes to Ashes. Les jeunes musiciens savent encore respecter leurs aînés. Et puis les Pravda superbe duo français découvert au dernier Rock en Seine : de l’énergie à revendre, un rock puissant et ironique, presque érotique avec ces deux zèbres qui se dandinent sur leurs guitares, un vrai délice.

  • Encore une histoire de baballe qui domine l’actualité

    C’est le retour des brutes anabolisées pour on ne sait plus quel championnat de ballon ovale. On nous annonce une grande avancée conceptuelle pour un match cette après-midi : il n’y a pas de buteur dans l’équipe franchouillarde. Bon, à quoi sert un buteur ? Mais ce n’est sans doute pas la peine d’en faire tout un plat, s’il faut un buteur on en met un et puis basta. D’ailleurs la France a perdu contre les Anglais, eh oui.

  • La Serbie, le Kosovo et la Corse

    Les serbes ne sont pas satisfaits de l’indépendance du Kosovo et le font savoir. Imaginons les la réaction de la France si on lui faisait le même coup avec la Corse ? Non, en fait c’est un mauvais exemple, les Français manifesterait leur joie.

  • De quoi se mêle-t-elle ?

    La directrice de cabinet de Sarkozy l’hyper-agité raconte des sornettes sur les sectes dans VSD et se fait attaquer de toutes parts. Est-ce quelqu’un pourrait nous expliquer si la directrice de cabinet d’un président de la République française n’a vraiment rien d’autre à faire de plus sérieux que de s’exprimer dans des canards de concierges sur des sujets qui ne relèvent pas de ses compétences ? C’est quand même incroyable cet attrait exercé par les médias (spécialement les journaux glauques) sur les gens de pouvoir. Tels des papillons de nuit sur une lampe à huile, ils se font piéger, brûler, griller…, mais y reviennent toujours.

  • Castro raccroche : c’est sans doute la première fois qu’un monarque communiste abandonne de lui-même le pouvoir ! Fidel en survêtement Adidas végétait dans sa chambre d’hôpital depuis des mois. C’est le dernier héros du marxisme du XXème siècle, de ceux qui ont masqué leurs crimes idéologiques derrière un romantisme révolutionnaire qui en a séduit tant dans notre Europe envahie par le cholestérol. D’ailleurs, Danièle Mitterrand vient de rendre hommage ce soir une nouvelle fois aux acquis de la Révolution. Il refile quand même les clés de la taule à son frangin guère plus brillant que lui, marxiste alcoolique de la première heure, plus ou moins compromis dans des trafics douteux et qui a fait fusiller nombre de sociaux-traîtres.

    Pendant ce temps, Poutine prend déjà les mesures de son futur fauteuil de premier ministre qu’il s’est auto-attribué sans attendre le résultat d’une élection présidentielle qui n’intéresse pas grand monde. En fait la démocratie en Russie semble être le cadet des soucis du peuple russe comme d’ailleurs du reste de la planète. Le dézingage de journalistes, la poloniuminisation d’opposants, l’anarchie sauvage qui régit le business et autres comportements propres à la Russie désoviétisée, finalement ce sont les règles d’un jeu auquel tout le monde joue. Et pourtant Chostakovitch y a composé une la musique du XXème siècle.

  • Jonathan Littell traduit en allemand

    La version en allemand du prix Goncourt 2007, Les Bienveillantes de Jonathan Littell est en cours de publication. Cela déclenche quelques polémiques semble-t-il. C’est un roman terrifiant sur la banalité du fait génocidaire. On peut imaginer la réaction du peuple de Goethe et de Brahms devant cette nouvelle et terrible évocation de son passé.