Le défilé des pleureuses

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Les économistes mondains et les journalistes savants continuent à rivaliser en beaufitudes pour émouvoir Madame Michu. En gros nous avons deux clans principaux et quelques sous-courants :

  • Les anti-rigueurs qui brament qu’il faut poursuivre les dépenses publiques et que l’austérité va tuer la croissance
  • Les anti-dépenses publiques qui brayent qu’il faut équilibrer les budgets publiques et que la dette va tuer la croissance

Au milieu de tout ceci, Madame Michu a du mal à y retrouver ses petits, on la comprend. La vraie vie est bien sûr plus complexe et les dirigeants actuels se la collettent durement. Ils essayent de faire le job c’est-à-dire récupérer les 40 milliards qui manquent pour respecter les engagements pris par la République en matière de déficit publiques.

Et ils se coltinent en sus l’habituel défilé des pleureuses :

  • Les buralistes qui râlent parce que les taxes sur les cigarettes augmentent,
  • Les brasseurs et vendeurs de bière qui pestent car les taxes sur la mousse augmentent,
  • Les retraités qui vont payer plus de cotisations,
  • Les riches qui vont inclure les œuvres d’art dans l’assiette de l’impôt sur la fortune,
  • Les jeunes créateurs d’entreprises qui voient s’alourdir l’impôt sur les plus-values,
  • Etc. etc.

Et toutes ces corporations nous expliquent la larme à l’œil que si elles sont touchées par les hausses d’impôt c’est la fin du monde et une catastrophe pour l’emploi, et que par contre il faut augmenter les impôts du voisin qui lui roule sur l’or. Bref, la France dans toute sa splendeur.

Tout le monde va payer, c’est à peu près la seule chose qui soit sûre puisqu’il semble se confirmer que la France vit au-dessus de ses moyens depuis des décennies et que l’heure de vérité est arrivée !

On n’aimerait pas être à la place des gouvernants, ni d’ailleurs les économistes mondains et les journalistes savants (qui bénéficient eux même d’une niche fiscale que personne n’a réussi à abattre jusqu’ici).