La Russie ferme sur ses exigences

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Juin/Charlie Hebdo (02/03/2022)

L’armée russe continue à avancer en Ukraine par l’est, le sud et le nord. 1,5 million d’Ukrainiens auraient quitté le pays par l’ouest et quelques millions seraient déplacés à l’intérieur du pays pour fuir les combats. Des « négociations » russo-ukrainiennes se déroulent mais a priori sans véritables avancées sinon la mise en place de couloirs d’évacuation humanitaire pour sortir les civils de zones de combat qui ne sont pas véritablement opérationnels. Le président russe maintient ses exigences pour envisager un cessez-le-feu :

  1. Reconnaissance de l’annexion de la Crimée
  2. Démilitarisation de l’Ukraine
  3. « Dénazification » du pays (signifiant probablement mise en place d’un gouvernement pro-russe)

La Russie veut reprendre le contrôle de l’Ukraine « pays frère » que le président russe considère comme une « création bolchévique » signifiant ainsi que ce pays n’a jamais eu d’existence historique et encore moins de profondeur politique.

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Les réactions et sanctions occidentales ne semblent pas le faire démordre de ses demandes. Il continue à parler aux uns et aux autres : MM. Macron, Erdogan (Turquie), Bennett (Israël)… pour leur répéter la même chose. Les « experts » militaires de plateaux télévisés glosent sur les difficultés rencontrées par l’armée russe face à l’opposition de l’armée ukrainienne et de la défense civile. La Russie n’a pas encore pris de sanctions économiques contre l’Occident en réaction à celles dont elle est victime, le gaz continue à circuler dans les tuyaux de la Sibérie vers l’Europe qui peut ainsi se chauffer ce qui est plus confortable pour manifester son opposition à la guerre. Le président ukrainien continue à faire porter la responsabilité à l’Ouest des morts ukrainiens du fait de son refus de s’engager militairement contre la Russie. L’Alliance atlantique (OTAN) maintient effectivement son refus de confronter ses troupes directement avec celles de la Russie, puissance nucléaire.

Bref, la guerre continue et personne ne sait bien par quelles compromissions elle pourrait se terminer. Pourtant, les combats vont s’arrêter un jour, il y aura bien un compromis et l’Ukraine risque d’en être la victime.

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Pour le moment c’est toujours Poutine qui a la plus grosse !