Catégorie : Tics verbaux

  • Camping Paradis

    On ne dit plus : un camping, mais une « Hôtellerie de Plein-Air » !

  • Ripolinage de façade pour pas cher

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    On ne dit plus une « gare ferroviaire » mais un « pôle d’échanges multimodal » ! Vous prenez une gare SNCF de sous-préfecture, vous y accolez la station de cars qui était installée 100 mètres plus loin, vous construisez un parking à bicyclettes, vous ajoutez un WiFi gratuit et hop! le tour est joué vous vous retrouvez avec un…

  • Faiblesse décadente

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    On ne dit plus « nombrilisme décadent » en parlant des vedettes de plateaux médiatiques mais « faiblesse narcissique ».

  • Innovations acronymiques

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    On ne dit plus LGBT (Lesbienne-Gai-Bisexuel-Transsexuel) mais LGBTQI+ (Lesbienne-Gai-Bisexuel-Transsexuel-Queer-Intersexe-plus) ! L, G, B ou T, on voit à peu près ce dont il s’agit et l’on pensait couvrir ainsi le champ complet des comportements non-hétérosexuels. Queer et Intersexe c’est un peu plus mystérieux, une petite recherche sur Wikipédia permet d’y voir plus clair, pour autant que…

  • Jargonnage féministe

    Lorsque l’on est féministe, on ne dit plus « cumuler les galères » mais « affronter la discrimination intersectionnelle » ! En gros, si vous êtes femme et noire, vous souffrirez à la fois du paternalisme et du racisme. C’est l’intersectionnalité. Comme disait Francis Blanche : « il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade. » C’était, en…

  • Jargonnage de sociologue

    On ne dit plus : « porter un masque pour se protéger des virus » mais :  « Vivre une rupture anthropologique considérable »  David Le Breton, sociologue

  • La contestation permanente rentre dans le vocabulaire

    On ne dit plus « la loi est votée démocratiquement par le parlement et s’applique aux résidents français » mais « le gouvernement infantilise les citoyens » afin de justifier la contestation permanente des français à l’encontre de toute décision. De même, on ne dit plus « l’autorité du chef qui commande aux sous-chefs, qui commandent aux sous-sous-chefs, etc. » mais…

  • C’est « compliqué » de parler français

    On ne dit plus « c’est difficile de faire ceci » ou « c’est impossible de dire cela ». On dit « c’est compliqué de… » généralement suivi d’un « on va dire… » histoire de faire bonne mesure. Les tics verbaux compulsifs se dispersent dans l’atmosphère comme les postillons et leur virus.

  • Un nouveau tic verbal compulsif

    On ne dit plus « des recommandations évolutives » mais des « injonctions contradictoires ». Ce nouveau terme est utilisé par les commentateurs mondains pour critiquer le fait que les positions des dirigeants et des scientifiques changent au fur et à mesure de la connaissance de ce méchant coronavirus.

  • Tic verbal

    On ne dit plus « l’homosexualité » mais « la fluidité des genres ».

  • Incarner le vide…

    On ne dit plus « faire son boulot » mais « incarner la fonction »…

  • Nouveau TVC politique

    Le pouvoir actuel a adopté un nouveau tic verbal compulsif : « je veux… », incarné par le président qui essaime ses discours de « je veux rendre hommage aux soldats morts pour la France » plutôt que « je rends hommage aux soldats morts pour la France », ou « je veux dire ici que… » au lieu de « je dis ici que… »,…

  • Le Grenelle des tics verbaux

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    On ne dit plus une « réunion sur les violences conjugales » mais le « Grenelle sur les violences conjugales ». Le terme « Grenelle » fait référence à la réunion qui eut lieu au ministère du travail rue de Grenelle à Paris en 1968 entre les syndicats ouvriers et patronats, et le gouvernement pour mettre fin aux émeutes de cette…

  • Les émeutes continuent…

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    On ne dit plus : le huitième jour d’émeute d’une minorité de citoyens violents qui veulent imposer leurs vues à la majorité du pays en cassant sans compter les biens publics et privés dont les manifestations ont entraîné la mort par accident de déjà dix personnes ; on dit : « le huitième acte des gilets jaunes ».

  • Masturbation oratoire

    On ne dit plus « déplacement du président de la République sur les champs de bataille de la Grande Guerre », on dit « itinérance mémorielle ». 

  • On ne dit plus…

    On ne dit plus « les deux roues » mais « les mobilités douces » !

  • Tics verbaux à la mode

    On ne dit plus défendre une idée ou diriger un parti, on dit incarner cette idée ou ce parti.

  • Universités « ouvertes »

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    On ne dit plus (comme Marine Le Pen) : « une université bloquée par les bolchos », mais une université ouverte « pour construire une vie politique alternative et plus démocratique au service de nos luttes que tout dans l’université contribue d’ordinaire à masquer, voire à réprimer » comme sur le site web Révolution Permanente…

  • Jeux de maux

    En ces temps d’agitation syndicale on ne dit plus « convergence des luttes » mais « coagulation des revendications ». Dans le même ordre on a remplacé autrefois « l’enculage de mouches » par « la sodomisation de coléoptères » ! On joue avec les maux, cela ne trompe pas grand monde et on peut…

  • Tic verbal compulsif : les territoires et les quartiers

    On ne parle plus de régions ou de provinces ou de départements, on parle maintenant de « territoires », en les accompagnant généralement de l’adjectif « oubliés ». On a même créé un Ministère de la cohésion des territoires dans le gouvernement actuel ! L’expression « les territoires » est employée dans un cadre toujours…