Désopilant : la Russie de Poutine, ex-porte-flingue du KGB réhabilite officiellement le dernier tsar et sa famille, massacrés en 1918 par les bolchéviques. C‘est à s’en tenir les côtes. Vraiment la fin de l’Union soviétique.
Blog
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Le marché cannibale
La chambre des représentants américains rejette le plan de lancement d’une structure de cantonnement des actifs toxiques de nos brillants banquiers, dont le coût a été évalué à 700 milliards d’USD. Deux représentants républicains sur trois ont voté contre au nom de l’américain moyen qui ne voit pas pourquoi il paierait pour les errements des divas de Wall Street. Ce serait presque risible si nos petites économies n’étaient pas en jeu. Après-tout peut-être le paysan du Middle-west n’a-t-il pas tout à fait tort. Jusqu’à maintenant, les banques en difficultés ou en faillite qui n’ont pas été rachetées par l’Etat l’ont été par leurs congénères, elles continuent donc leurs activités sous une autre casquette et sans doute avec de la casse sociale. Alors à quoi sert véritablement ce plan de sauvetage, ne peut-on laisser le marché cannibale régler son problème tout seul ?
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« Abysse » au muséum national d’Histoire naturelle
Une belle exposition consacrée aux abysses, insondables et magiques.
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Le massacre
Le Benelux nationalise Fortis et la Belgique risque de devoir en faire autant pour Dexia, issu de la fusion de l’ex-Crédit Local de France avec son alter-égo belge. En fait ces deux banques ont été attaquées par « le marché » qui a massacré la valeur de leurs actions en pariant sur leur baisse. On ne sait pas trop si ces entreprises avaient véritablement des problèmes réels de trésorerie mais en tout cas le marché en a diffusé la rumeur, basée sans doute sur un identique manque d’analyse comme lorsqu’on voulait nous faire croire que les profits pouvaient augmenter durablement plus vite que le chiffre d’affaires…
Ce soi-disant marché, encore appelé « les investisseurs », un magma spéculant qui s’agite devant des écrans, est en train de scier la branche sur laquelle il est encore assis. Pour le moment ce sont ses représentants les plus éminents qui trinquent : faillite de banques d’affaires, démission de pédégés milliardaires, licenciements de traders divas, etc. Mais en précipitant la chute de leurs propres congénères banquiers par souci de spéculation (à la baisse) effrénée, les investisseurs s’auto-dévorent telles des mantes religieuses après l’orgie.
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A quoi sert un économiste ?
Pendant ce temps les économistes mondains continuent à déverser leurs oracles incantatoires. Le plus délicieux dans cette affaire c’est que tous ces prévisionnistes de salon, qui ont brillé par leur incapacité à analyser les vrais risques de notre économie capitaliste, continuent à avoir portes ouvertes dans toute la presse internationale. Les Echos, pourtant un journal de qualité, interviewe dans son numéro du 17/09/2008 Ethan Harris et continue à le qualifier de gourou de Wall Street… lorsque ledit Ethan est l’économiste en chef de Lehmann Brothers banque d’affaires mise en faillite la veille de l’interview.
Patrick Arthus, alter ego d’Ethan chez NATIXIS continue à s’afficher sur les plateaux lorsque son employeur est la banque française qui se porte le plus mal sur le CAC 40 et qui vient difficilement de boucler une augmentation de capital pour combler quelques milliards de pertes !
Soit ces économistes sont impuissants à prévoir l’avenir (c’est plutôt notre version), soit ils dispensent des conseils à leurs employeurs qui ne les suivent pas. Mais on peut raisonnablement se poser la question de leur utilité.
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Démesure et irresponsabilité
Le Financial Times évalue à 92 milliards de dollars la rémunération des dirigeants divas des grandes banques américaines depuis 3 ans à comparer aux 700 milliards du plan de rachat des créances douteuses de ces mêmes banquiers au frais du contribuable américain (en attendant la participation des contribuables d’autres pays). Même si tout le monde s’entend sur le fait ne rien faire couterait encore plus cher au contribuable, on a mal à sa morale devant un tel désastre sans responsable…
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Fatiguant…
Le couple musulman qui veut faire prononcer l’annulation de son mariage pour défaut de virginité de la mariée continue à nous casser les pieds en voulant forcer la justice à des acrobaties sémantiques pour confirmer cette annulation prononcée en première instance. Ils ne peuvent pas divorcer comme tout le monde et nous laisser tranquilles avec ces histoires d’alcôve ?
Lire aussi : Un mariage civil annulé pour cause de non-virginité
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La curée
Barclays Bank qui a racheté les activités américaines de courtage de Lehman Brothers s’est mis de côté une enveloppe de 2,5 Mds. USD à verser aux traders de la banque défunte pour les conserver sous sa bannière. On dirait que les leçons des évènements récents n’ont pas été bien assimilées par tout le monde. C’est étonnant de constater que le cours de la banque d’affaire frôle le 0 alors que la cotation de la diva des marchés, que l’on peut pourtant imaginer en partie responsable de l’effondrement, reste haute.
Pour avoir l’air intelligent dans les dîners en ville et comprendre les mécanismes techniques de la plus grande escroquerie de ce début du XXème siècle, on peut lire le document suivant.
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Miss Tic
Un nouveau tableau de l’inspirée Miss Tic.
Voir aussi : Street Art – Miss Tic
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De Mao à Friedman
Besancenot constate sur Canal+ que les Etats-Unis nationalisent certaines de leurs banques et compagnies d’assurance au moment où la France lance le processus de privatisation de La Poste. Comme à Poutine à qui l’Occident explique que le Kosovo ne n’est pas pareil que l’Ossétie, il va falloir être convaincant pour que notre facteur Mao accepte la diversité des situations… hum, hum !
Pendant ce temps, Georges Soros, grand spéculateur devant l’éternel à qui Le Monde de samedi demande s’il a des remords en tant que « père » des hedge funds, répond :
Si c’était à refaire ? Je spéculerais mieux…
Il y a encore un peu de chemin à faire pour que les divas de la finance internationale avalent leur chapeau.
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L’incertitude et le chaos
Un très bon article dans le journal Les Echos :
JEAN-MARC VITTORI
Crise : ne les croyez plus !
A la messe du dimanche, le credo est un moment essentiel où toute l’assemblée exprime sa foi en Dieu. Dans la finance moderne, il n’y a pas de tels rites et encore moins de musique composée par Mozart ou Schubert pour en souligner la beauté. Pourtant, le crédit repose sur une autre forme de credo. Car la confiance et la croyance sont au cœur de la finance (c’est même l’étymologie du mot « crédit »). Mais qui croire ? En tirant les leçons provisoires d’une crise encore en devenir, difficile de trouver une réponse à cette question…
Ne croyez plus les Pangloss ! Depuis maintenant plus d’un an, politiques, banquiers et experts ne cessent d’expliquer que « le pire est derrière nous » (comme le disait il y a cinq mois le patron de la banque Lehman Brothers aujourd’hui en faillite), que les effets de la crise « seront mesurés » (la ministre Christine Lagarde fin 2007) ou que « la crise est finie » (un hebdomadaire de qualité le mois dernier). En réalité, ils ne savent strictement rien, pas plus que l’équipage d’un navire pris dans une effroyable tempête ne sait quand ça va finir. La crise échappe aujourd’hui à toute compréhension d’ensemble. Elle est démesurée. Chaque fois qu’on ouvre un placard financier, des cadavres dégringolent. Au mieux, l’optimisme vient d’une volonté de rassurer qui n’aboutit finalement qu’au contraire. Au pire, c’est un mensonge avancé par leurs auteurs pour sauver leur place, gagner du temps… ou de l’argent.
Ne croyez plus les banquiers ! Ils ont fait n’importe quoi. En Amérique, ils ont prêté à des hommes ou des femmes qui n’avaient ni revenu, ni emploi, ni actifs. Ils ont conçu des produits financiers qu’eux-mêmes ne comprennent pas. Ils ont dessiné d’invraisemblables spirales d’endettement pour afficher une forte rentabilité. Ils ont oublié leur cœur de métier qu’est l’évaluation du risque. En un mot, ils ont joué les apprentis sorciers. Leurs collègues européens ont fait un peu moins n’importe quoi… mais à leur corps défendant car ils rêvaient d’atteindre l’imagination, la vivacité et la maestria de leurs collègues new-yorkais. En quête de profits faciles, certains d’entre eux ont fini par acheter les yeux fermés de miraculeux produits « structurés » « made in Wall Street », avec lesquels ils ont finalement perdu des milliards d’euros. D’après le décompte, hélas très provisoire, établi par le FMI en avril dernier, les banques européennes avaient perdu jusqu’en mars presque autant que leurs collègues américaines… dans une crise purement américaine. Fermez le ban.
Ne croyez plus l’argent des banquiers ! Ou plus précisément, ne croyez plus aux effets vertueux du mode de rémunération des banquiers sur la qualité de leur gestion. Ils ont gagné des millions, mais ils ont perdu des milliards. Sauf que les uns restent dans leur portefeuille tandis que les autres sont sortis pour toujours de la poche de leurs actionnaires. Les systèmes de paie devaient aligner les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires. Ils justifiaient des montants hallucinants par le veau d’or de la création de valeur. Ils ont tourné à l’envers des espérances, avec un gouffre sans précédent entre les PDG et leurs mandants. Des plumes du « Financial Times » et du « Figaro » affirment qu’il est essentiel d’agir sur la question. C’est dire s’il y a urgence.
Ne croyez plus les régulateurs privés ! Les agences de notation étaient censées incarner la régulation de l’avenir. Des firmes privées évaluent la qualité des emprunteurs, dans une saine émulation les incitant à la meilleure notation possible. Las ! Incapables de résister à la perspective d’énormes commissions, elles ont noté n’importe quoi n’importe comment. Elles ont donné aux fameux produits structurés des notes analogues à celles des obligations classiques alors que leur comportement financier n’a rien à voir, comme le prouvent les événements de ces derniers trimestres. Une autre forme de régulation privée montre ses limites : les fameuses normes IFRS décidées par un collège de comptables contraignent les banques à recalculer sans cesse la valeur de leurs actifs dès qu’une maison en péril brade ses bijoux de famille. Elles rajoutent du vent dans la tempête.
Ne croyez plus les autorités publiques ! Evidemment, là, c’est plus difficile. Le Trésor et la Réserve fédérale des Etats-Unis, et la Banque centrale européenne de ce côté-ci de l’Atlantique, ne sont-ils pas en train de sauver la planète finance ? C’est vrai, mais il y a bien d’autres institutions en cause. Aux Etats-Unis, la surveillance des marchés financiers, mission vitale s’il en est, est éclatée en une quarantaine d’officines, chacune accrochée à son pré carré et incapable de la moindre vision d’ensemble. Et le gouvernement lui-même a du mal à trouver une ligne d’action lisible. Il sauve deux banques un dimanche (Fannie Mae et Freddie Mac), en laisse couler une autre le dimanche d’après (Lehman Brothers), sauve un assureur (AIG) le mardi suivant… Sans parvenir à sortir de la terrible équation profits privés-pertes nationalisées. Ce n’est guère mieux du côté des banquiers centraux. S’ils deviennent aujourd’hui les saint-bernard des banquiers pris dans l’avalanche, ils ont aussi fait de grosses boulettes. Avant la crise, ils ont laissé s’accumuler d’énormes fatras de dettes sans agir, car ils avaient une foi aveugle dans le marché, que révèle bien, par exemple, le livre d’Alan Greenspan, l’ancien président de la Fed. Depuis la crise, ils dépensent des fortunes pour sauver des canards boiteux dont la chute risquerait d’enclencher un redoutable effet domino. Ce faisant, les banques centrales gorgent leurs bilans d’actifs de piètre qualité sans avoir la certitude de pouvoir s’en débarrasser demain. Elles ont aussi du mal à coordonner leurs interventions entre elles. Au bout du compte, c’est leur précieuse crédibilité qui est en jeu.
Mais que faire quand on ne croit plus personne, quand le monde de la finance a perdu tout crédit ? Revenir aux principes de base. Ne plus croire, mais se fier. Pratiquer non plus seulement le « stock picking » (choix minutieux d’actions pour constituer un portefeuille boursier), mais aussi le « bank picking », le « ideas picking », le « people picking » : sélectionner des banques, des idées, des hommes et des femmes. Car il y a beaucoup de financiers fiables (littéralement, à qui l’on peut se fier) qui s’efforcent de maîtriser le risque, des régulateurs efficaces, des experts assez honnêtes pour admettre que nous n’avons pas encore l’intelligence de cette tempête sans précédent, des politiques prêts à réfléchir à des formes de régulation financière moins absurdes. Laissons la croyance à la religion. Délaissons le credo pour le crédit. Renouons avec la confiance. Revenons à la finance des yeux ouverts.
JEAN-MARC VITTORI est éditorialiste aux « Echos ». jmvittori@lesechos.fr -
Lehman Brothers : la curée
A peine son dernier souffle rendu, Lehman est dépecée, vendue à l’encan et la Réserve fédérale débloque une ligne de crédit de 80 milliards de dollars pour l’assureur AIG au bord de la faillite.
En quarante-huit heures, la crise a pris une tournure dramatique d’autant plus surprenante que nos politiques et la quasi-totalité des experts assuraient encore lundi que la situation était « sous contrôle », parfaitement « tenable » et donc « gérable ». Mensonge ? Mauvaise foi ? Incompétence ? Plus sûrement, ce décalage est la traduction funeste que la finance mondiale échappe à tout le monde. Y compris aux principaux intéressés : les banquiers et leurs régulateurs.
Libération – Florilège -
Adieu Lehman
Lehman Brothers tombe. On ne va pas pleurer sur le sort de ces banques d’affaires peuplées de divas de la finance qui ont presté leurs conseils en fusion, synergies et bobards idéologiques à prix d’or pendant des années et qui ont eu tort de n’en point rester aux conseils, investissant de plus dans des produits tellement compliqués que les divas susnommées en ont oublié leurs leçons de première année d’économie, du coup elles ont beaucoup perdu… Les basiques sont notamment (comme nous l’avons déjà souligné à de nombreuses reprises) que les bénéfices ne peuvent pas durablement augmenter plus que les chiffres d’affaires sous peine que le plancher rejoigne le plafond. Lorsque les soi-disant analystes financiers exigent de « l’effet de levier » à tous les étages des compagnies cotées, ils précipitent le clash. En fait la réalité revient au galop et lorsque tout ceci sera terminé, si l’on déduit les pertes abyssales qu’auront enregistré les banques mondiales, des gains hallucinants réalisés ces dernières années on aura leur rentabilité réelle.
Les économistes mondains font d’ailleurs la différence entre « l’économie réelle » et l’autre économie que l’on peut sans doute qualifier d’irréelle et qui montre actuellement ses limites.
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Les pirates somaliens régulent la pêche
Les pirates somaliens attaquent les thoniers français aux Seychelles à coups de lance-roquettes, du coup ceux-ci refusent de sortir en mer sans la protection de la Marine nationale : un bon moyen de faire respecter les quotas de pêche ces pirates ! On devrait les lâcher sur les baleiniers japonais cela pourrait peut-être sauver les baleines ?
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Décadence
Dieu, où en sommes-nous arrivés ? Le Petit Robert fait une pub dans la presse citant une définition de fouteballe pour promouvoir son édition 2009… !!! Le Petit Robert, la bible de la langue française, condamné à se fouteballiser pour survivre, c’est un naufrage, une déchirure, un désastre, une humiliation. La langue de Molière qui abdique devant le ballon, notre civilisation française a signé là son arrêt de mort. C’est pire que la pire des collaborations.
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Du rififi en Corse
Un instituteur corse est abattu dans son village. Il était semble-t-il inconnu des services de police. Ce ne sera plus le cas désormais. Un encagoulé se serait-il trompé de cible ?
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Le contribuable américain à la rescousse des forbans de la finance
Ça y est, le contribuable américain est appelé à la rescousse pour refinancer les deux établissements de crédit américains qui portent 50% des encours de crédits immobiliers du pays. Comme quoi l’idéologie ne doit pas exclure le pragmatisme, même s’il est vrai qu’il est tout de même fatiguant d’entendre « les marchés » nous seriner à longueur d’année via leurs soi-disant analystes : synergies par-ci, relais de croissance par-là, gisement de productivité et autres slogans du même acabit, pour se voir renflouer par le contribuable quand ça ne va plus ! Ce n’est pas juste mais c’est malheureusement nécessaire. On aimerait entendre les divas de la finance faire amende honorable mais il ne faut pas rêver, elles se contentent de faire la manche auprès des actionnaires et d’augmenter leur capital pour renflouer les pertes et rebooter le système.
On a quand même entendu les petits actionnaires en assemblée générale de NATIXIS demander la liste de leurs diplômes à la direction qui a dû ressentir un grand moment de solitude, avant d’être confirmée par ladite assemblée. L’histoire ne dit pas si la liste demandée a été fournie, sans doute.
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La dérive d’un plouc
L’humoriste Jean-Marie Bigard, toujours entre deux subtilités, remet en doute l’avion écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001. Après le cul, il élargit maintenant son domaine d’analyse à la politique internationale, cela promet aussi de franches rigolades. Grand ami de Sarkozy l’hyperagité qui l’avait déjà emmené en visite chez le pape, il pourrait faire partie du prochain voyage officiel aux Etats-Unis d’Amérique, ce serait une bonne idée, Washington apprécierait !
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Réinvention du langage politique
La nouvelle expression à la mode est « de l’intime », employé désormais à toutes les sauces par la presse et la politicaillerie pour qualifier les questions personnelles. C’est drôle ces modes linguistiques qui vont et viennent et se diffusent comme une traînée de poudre. On a vu ainsi arriver « pouvoir d’achat » depuis deux ou trois ans, qui a remplacé « salaire », ce qui est d’ailleurs un terme plus juste mais tout de même différent, les salaires c’est l’affaire des patrons, le pouvoir d’achat c’est aussi l’affaire des impôts, des loyers et de plein d’autres éléments gravitant autour des salaires.
Il y avait aussi « université d’été de l’UMP » remplacé désormais par « campus d’été de l’UMP », là, en revanche, il s’agit exactement de la même chose : rappeler aux électeurs encore embrumés par leurs congés de quel bois se chauffe la droite française !
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Le grand Monopoly des frontières asiatiques
Pierre Lelouche explique sur France Culture que la bourde monumentale de « son ami » Saakachvili a permis à la Russie de se remettre d’une immense humiliation (la chute de l’URSS) à bon compte, et de montrer aux ex-républiques soviétiques du Caucase que le concept Brejnev de souveraineté limitée s’appliquait toujours pour son périmètre immédiat. Il semble que la leçon puisse porter pour ces pays caucasiens dont aucun n’a à ce jour reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, préférant le profil bas aux fanfaronnades, afin de voir où le vent va tourner. La prudence n’est sans doute pas la pire des politiques en la matière, surtout lorsqu’il y environ 18 millions de russophones(iles) répartis hors de Russie, y compris dans l’Union européenne en Estonie d’ailleurs…
La prochaine étape va être la fin du bail accordé par l’Ukraine à la Russie pour le port de Sébastopol en Crimée. Là encore, on a beau dire que la situation est différente, mais les russes ne manqueront pas de demander quand et comment les Etats-Unis comptent évacuer leur base de Guantanamo à Cuba afin qu’ils s’inspirent du mécanisme… Il n’est d’ailleurs pas dit que le nombre d’ukrainiens pro-russes soit sensiblement différent du nombre de cubains pro-américains, et vice-versa.