Des journalistes de rencontre

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Vendredi dernier le chroniqueur a été retenu 4 heures dans un wagon de la SNCF à Bordeaux suite à un accident ayant endommagé la voie vers Angoulême. A son retour à Paris il entendit les chaînes d’information en continue délayer en long et en large cet incident de transport tout en précisant que les voyageurs seraient remboursés à 100% du prix de leur billet. Rassuré le chroniqueur s’est couché serein pour une bonne nuit de réparation de ses émotions.

Quelques jours plus tard quelle ne fut pas sa surprise de recevoir un courrier de la SNCF lui adressant des bons de voyage correspondant à 75% du prix de son voyage initial, valables un an. Le remboursement n’est donc pas de 100%, pas en cash, pas illimité, contrairement à ce que des journalistes de rencontre ont affirmé des heures durant le soir et le week-end suivant l’accident.

Les conditions de remboursement sont contractualisées dans la « garantie voyage » issue par le transporteur et elles prévoient effectivement un plafond de 75% du prix du billet en cas de retard supérieur à trois heures. Il aurait sans doute été trop demandé à ces journalistes de faire le métier pour lequel ils sont payés et de lire les termes de cette garantie avant de diffuser en boucle de fausses informations. Une bonne partie de la presse française pourtant subventionnée par les contribuables fait mal son travail. Ce n’est pas bien.

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