Madonna « The Confessions Tour » (2007)

Enregistré au stade de Wembley à Londres en 2006, la vidéo du show de Madonna fait plaisir à revoir. La tournée suit la sortie de l’excellent album Confessions on a Dance Floor en 2005. L’artiste américaine est dans une forme resplendissante, entourée d’une troupe de danseurs et danseuses, un quart ballet, trois-quarts hip-hop. Tout ce petit monde produit un show brillant et un peu tape-à-l’œil. Les musiciens sont plutôt en arrière-scène pour laisser le devant à la mise en scène orientée domination, sado-masochisme et provocations religieuses, sexuelles et politiques.

Les tableaux scéniques se succèdent dans un déluge d’écrans gigantesques, de cages barreaudées où les danseurs-bellâtres se jettent dans des performances physiques éblouissantes et de références sulfureuses comme sur Live to Tell où la Madone chante crucifiée sur une gigantesque croix en diamants, la tête sertie d’une couronne d’épines, sur fond d’images d’enfants africains censées contester les positions de l’Eglise sur la lutte contre le SIDA en Afrique. Le Vatican appréciera…

Derrière tout ce fatras de technologie scénique, de costumes et de muscles, il y a surtout Madonna la musicienne et la chanteuse qu’il ne faut pas oublier. Que l’on apprécie ou pas ses performances physiques ou le côté un peu simpliste des messages dont elle se fait le chantre, elle reste tout simplement une artiste innovante et exceptionnelle.

Radiohead

« Don’t stop the music » de Catherine Ulmer Lopez (2019)

Un joli documentaire Arte sur Bryan Ferry qui retrace les grandes étapes d’une vie dédiée à la musique, et quelle musique. Issu d’une famille modeste du nord du Royaume-Uni (Washington dans la banlieue de Newcastle), né en 1945, étudiant en art, créateur du groupe Roxy Music, initiateur du glamrock avec David Bowie puis crooner inégalé, auteur-compositeur-interprète de quelques-uns des tubes les plus romantiques du rock britannique, il nous charme et nous enchante depuis si longtemps !

Ferry commente les images en off, de sa voix un peu brumeuse et lassée, celle d’aujourd’hui, d’une voix un peu plus ferme, celle d’y a vingt ans, mais toujours avec le regard so british d’un homme élevé dans le froid glacial d’un rivage de la mer du nord.

Love is strong

Bryan Ferry

David Bowie

Archive

Massive Attack

Garbage

Heroes (David Bowie)

L’hymne du XXème siècle de Maître Bowie.

Five Years

Une belle reprise de « Fives Years » par les Cowboys Junkies