La Grèce n’a plus de sous pour rembourser ses échéances. L’Union européenne (c’est-à-dire ses contribuables) est prête à débloquer de nouveaux prêts en faveur de ce pays sous réserve d’appliquer de nouvelles mesures de rigueur, en gros ramener leurs dépenses au niveau de leurs recettes sur une durée limitée. Le gouvernement grec qui a été élu sur le thème « demain on rase gratis et on fait annuler notre dette » se retrouve face à la réalité.
Il a beau clamer (avec une partie de la gauche française) que « l’austérité » appliquée ces dernières années sous contrainte des créanciers a mené le pays au désastre et à l’explosion de sa dette, la vraie question à poser serait de savoir ce que serait devenu la Grèce sans ce programme de prêts consentis par les contribuables européens. Il est plus que probable que l’ajustement aurait été encore plus violent.
La Grèce comme nombre de pays européens, la France y compris, vit au-dessus de ses moyens depuis plusieurs années. L’objectif de ramener les dépenses au niveau des recettes a forcément comme conséquence de faire baisser le niveau de vie du pays et de ses citoyens pour que le pays revienne à vivre… au niveau de ses moyens. La seule alternative est de trouver de généreux contributeurs prêts à financer les déficits. C’est encore le cas de la France, de façon plutôt inattendue, c’est n’est plus la situation de la Grèce.
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